OpenAI lance 4o : la nouvelle génération d images dans ChatGPT! Personnages cohérents, modifications précises et qualité impressionnante. Les utilisateurs Reddit partagent des résultats bluffants, malgré quelques défis persistants. L IA créative franchit un nouveau cap! #IA #Créativité

Article en référence: https://www.wsj.com/articles/openai-claims-breakthrough-in-image-creation-for-chatgpt-62ed0318

Récapitulatif factuel

OpenAI vient de déployer sa nouvelle génération de modèle de création d’images, baptisée “4o”, qui remplace DALL-E comme générateur d’images par défaut dans ChatGPT. Cette mise à jour majeure est progressivement déployée auprès des utilisateurs Plus, Pro, Team et même des utilisateurs gratuits, avec un accès prévu prochainement pour les clients Enterprise et Edu.

D’après les commentaires des utilisateurs de Reddit et les exemples partagés, cette nouvelle version représente une avancée significative dans la qualité des images générées. Les améliorations les plus notables concernent:

Le modèle semble particulièrement performant pour les modifications d’images existantes, permettant d’ajuster des éléments spécifiques tout en conservant le contexte global. Par exemple, un utilisateur a pu remplacer la nourriture dans l’assiette d’un personnage tout en maintenant la cohérence de la scène.

Cependant, certains défis persistent, notamment une tendance à “mémoriser” des éléments de prompts précédents et à les réutiliser dans de nouvelles générations, ainsi que des difficultés avec certains détails anatomiques comme les dents ou les mains.

Pour accéder à cette nouvelle fonctionnalité, les utilisateurs doivent s’assurer que leur application est à jour, bien que le déploiement semble se faire progressivement selon les régions et les types de comptes.

Point de vue neutre

Cette évolution de la génération d’images par IA s’inscrit dans une progression logique et attendue des capacités technologiques. Ni révolutionnaire ni décevante, elle représente simplement l’étape suivante d’un développement continu.

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est l’équilibre que semble avoir trouvé OpenAI entre l’amélioration technique et l’accessibilité. En rendant cette technologie disponible même aux utilisateurs gratuits, ils démocratisent l’accès à des outils créatifs avancés, tout en maintenant certaines fonctionnalités premium pour les abonnés payants.

La réaction mitigée des utilisateurs reflète parfaitement la réalité de ces avancées technologiques: certains sont impressionnés par les améliorations, d’autres restent critiques face aux limitations persistantes. Cette dualité est saine et nécessaire pour maintenir des attentes réalistes.

L’aspect le plus significatif de cette mise à jour n’est peut-être pas tant la qualité des images produites que la facilité d’utilisation et l’intégration transparente dans l’écosystème ChatGPT. La technologie la plus puissante est celle qui s’efface pour devenir un outil quotidien, et c’est précisément ce que semble viser OpenAI avec 4o.

À terme, ce n’est pas la perfection technique qui déterminera le succès de cette technologie, mais plutôt sa capacité à s’intégrer naturellement dans nos flux de travail créatifs, à compléter nos capacités plutôt qu’à les remplacer. La véritable mesure de réussite sera l’utilité pratique dans des contextes professionnels et personnels variés.

Exemple

Imaginez que vous êtes au restaurant avec votre grand-mère de 85 ans qui n’a jamais touché à un ordinateur. Elle vous demande: “C’est quoi cette histoire d’images créées par des robots dont tout le monde parle?”

Vous lui répondez: “Tu sais mamie, c’est comme si avant, l’IA était un apprenti dessinateur qui avait suivi quelques cours du soir. Elle pouvait dessiner un chat, mais parfois il avait cinq pattes ou des oreilles bizarres. Maintenant, avec cette nouvelle version, c’est comme si elle avait obtenu son diplôme des Beaux-Arts!”

Vous sortez votre téléphone et lui montrez: “Regarde, je vais lui demander de dessiner une dame qui mange au restaurant.”

L’image apparaît et votre grand-mère s’exclame: “Mais c’est une vraie photo!”

“Pas tout à fait, mamie. Maintenant, regarde ce qui se passe si je lui demande de changer le repas pour un steak-frites avec du maïs.”

Vous montrez la nouvelle image où le plat a changé mais la personne et le décor sont restés identiques.

“C’est comme avoir un photographe et un artiste dans ta poche, mais qui parfois oublie comment dessiner les dents correctement. Un peu comme ton dentier quand tu oublies de mettre la colle, tu te souviens?”

Votre grand-mère rit et dit: “Alors c’est comme mon vieux polaroid, mais au lieu de prendre des photos, il les invente? Et en plus, il peut les modifier après?”

“Exactement! Sauf que parfois, il a une mémoire d’éléphant et se souvient de choses que tu lui as demandées plus tôt. Comme toi quand tu me rappelles cette fois où j’ai renversé du jus à Noël 1998!”

Point de vue optimiste

Cette avancée dans la génération d’images par IA marque un tournant décisif qui va révolutionner notre rapport à la création visuelle! Le bond qualitatif est impressionnant et ouvre la voie à des applications créatives sans précédent.

Imaginez les possibilités pour les entrepreneurs québécois: conception rapide de maquettes, création de contenu marketing personnalisé, visualisation de produits avant leur fabrication… Tout cela accessible en quelques secondes, sans besoin de compétences techniques avancées ou de budgets conséquents pour engager des designers professionnels.

Pour notre écosystème créatif local, c’est une opportunité en or. Nos agences de communication, nos studios de jeux vidéo et nos créateurs de contenu peuvent désormais itérer plus rapidement, explorer davantage d’idées et se concentrer sur la valeur ajoutée stratégique plutôt que sur l’exécution technique.

La démocratisation de ces outils va permettre l’émergence de nouveaux talents qui n’avaient pas accès aux ressources traditionnelles. Un jeune entrepreneur de Saguenay ou une artiste émergente de Gaspé peuvent maintenant créer des visuels professionnels sans investissement majeur.

À terme, cette technologie va augmenter notre capacité d’expression collective, enrichir notre patrimoine visuel et accélérer l’innovation dans tous les secteurs qui dépendent de la communication visuelle. Les limitations actuelles seront rapidement surmontées, et nous verrons émerger des cas d’usage que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui.

Le Québec, avec sa richesse culturelle unique et son écosystème technologique dynamique, est parfaitement positionné pour tirer profit de cette révolution créative et l’adapter à notre contexte distinct!

Point de vue pessimiste

Cette nouvelle itération du générateur d’images d’OpenAI, bien que techniquement impressionnante, soulève des questions préoccupantes pour notre société québécoise et l’écosystème créatif local.

D’abord, ne nous leurrons pas: chaque amélioration de ces outils représente potentiellement une menace pour les emplois créatifs. Nos illustrateurs, photographes et designers graphiques québécois, déjà confrontés à une concurrence mondiale, voient maintenant des algorithmes capables de produire en secondes ce qui leur demande des heures de travail qualifié.

La démocratisation de ces outils risque également d’entraîner une homogénéisation culturelle. Ces modèles sont principalement entraînés sur des données majoritairement américaines et anglophones. Où est la place pour notre identité visuelle québécoise, nos références culturelles distinctes, notre patrimoine unique?

Plus inquiétant encore, la facilité avec laquelle ces images réalistes peuvent être générées ouvre la porte à une prolifération de désinformation visuelle. Dans notre contexte politique parfois tendu, imaginez l’impact de fausses images générées pour manipuler l’opinion publique lors d’événements comme les manifestations étudiantes ou les débats sur la souveraineté.

La dépendance croissante envers ces technologies américaines renforce également notre vassalisation numérique. Nous confions notre expression visuelle à des entreprises étrangères qui ne partagent pas nécessairement nos valeurs ou nos préoccupations.

Enfin, la question éthique du consentement reste entière: ces modèles sont entraînés sur des millions d’images créées par des artistes qui n’ont jamais consenti à voir leur style imité ou leur travail utilisé pour entraîner des concurrents algorithmiques. C’est une forme d’appropriation créative qui mérite une réflexion collective approfondie.

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