🚹 Disney et Universal poursuivent Midjourney pour usage non autorisĂ© de leurs franchises dans l entraĂźnement IA! Quand Mickey sort les griffes, l industrie tremble. Cette bataille pourrait redĂ©finir l avenir de l IA crĂ©ative. #IA #Disney #Copyright

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Récapitulatif factuel

Disney et Universal viennent de porter plainte contre Midjourney, l’une des plateformes d’intelligence artificielle les plus populaires pour la gĂ©nĂ©ration d’images. L’accusation ? Utilisation non autorisĂ©e de leurs propriĂ©tĂ©s intellectuelles, incluant Star Wars, Les Simpsons, et d’autres franchises emblĂ©matiques.

Le cƓur du problĂšme rĂ©side dans la façon dont ces modĂšles d’IA sont entraĂźnĂ©s. Pour crĂ©er des images, Midjourney a utilisĂ© des millions d’images trouvĂ©es sur internet, incluant potentiellement des contenus protĂ©gĂ©s par le droit d’auteur appartenant Ă  ces gĂ©ants du divertissement. Quand un utilisateur demande Ă  l’IA de crĂ©er “Mickey Mouse en armure d’Iron Man”, le systĂšme peut produire une image Ă©tonnamment fidĂšle aux personnages originaux.

Selon les documents lĂ©gaux, Disney avait envoyĂ© un avis de cessation et d’abstention Ă  Midjourney l’annĂ©e derniĂšre, qui n’a reçu qu’un accusĂ© de rĂ©ception sans action concrĂšte. Universal a fait de mĂȘme le mois dernier sans obtenir de rĂ©ponse. Cette absence de coopĂ©ration pourrait compromettre les protections lĂ©gales dont bĂ©nĂ©ficie normalement Midjourney en tant que plateforme technologique.

La communautĂ© Reddit LocalLLaMA, spĂ©cialisĂ©e dans les modĂšles d’IA locaux, voit dans cette poursuite un tournant majeur. Si Disney gagne, cela pourrait crĂ©er un prĂ©cĂ©dent juridique affectant tous les autres dĂ©veloppeurs d’IA, des gĂ©ants comme Google et OpenAI aux projets open source que les utilisateurs peuvent tĂ©lĂ©charger gratuitement.

Point de vue neutre

Cette bataille juridique Ă©tait inĂ©vitable. Nous assistons Ă  la collision de deux mondes : celui de l’innovation technologique rapide et celui des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle Ă©tablis depuis des dĂ©cennies.

Disney ne s’attaque probablement pas Ă  Midjourney par hasard. PlutĂŽt que de dĂ©fier directement Google ou Microsoft, qui possĂšdent des ressources lĂ©gales considĂ©rables, ils choisissent une cible plus accessible pour Ă©tablir un prĂ©cĂ©dent. C’est une stratĂ©gie juridique classique : gagner contre le plus petit pour ensuite s’attaquer aux plus gros.

La rĂ©alitĂ© technique complique les choses. Ces modĂšles d’IA n’stockent pas littĂ©ralement les images sur lesquelles ils sont entraĂźnĂ©s - ils apprennent des patterns et des relations visuelles, un peu comme un artiste humain dĂ©veloppe son style en observant d’autres Ɠuvres. La question juridique devient alors : oĂč tracer la ligne entre l’apprentissage lĂ©gitime et la violation de droits d’auteur ?

Le timing suggĂšre que les studios hollywoodiens rĂ©alisent que l’IA gĂ©nĂ©rative pourrait fondamentalement changer leur modĂšle d’affaires. Quand les fans peuvent crĂ©er du contenu de qualitĂ© professionnelle mettant en scĂšne leurs personnages prĂ©fĂ©rĂ©s, cela remet en question le monopole crĂ©atif de ces entreprises.

Cette poursuite dĂ©finira probablement comment nous Ă©quilibrons l’innovation technologique avec la protection des crĂ©ateurs originaux. Le rĂ©sultat influencera non seulement l’avenir de l’IA, mais aussi celui de la crĂ©ativitĂ© numĂ©rique dans son ensemble.

Exemple

Imaginez que vous enseignez Ă  votre enfant Ă  dessiner en lui montrant des milliers de bandes dessinĂ©es, incluant des BD de Disney. AprĂšs des mois d’apprentissage, votre enfant devient capable de dessiner Mickey Mouse de mĂ©moire avec un talent impressionnant.

Un jour, Disney frappe Ă  votre porte et vous dit : “Votre enfant a appris Ă  dessiner nos personnages en regardant nos Ɠuvres. Nous exigeons qu’il oublie tout ce qu’il a appris sur Mickey Mouse, ou alors vous nous devez des redevances Ă  chaque fois qu’il dessine quelque chose qui ressemble Ă  nos crĂ©ations.”

Vous rĂ©pondez : “Mais attendez, mon enfant ne fait que dessiner pour s’amuser ! Il ne vend rien, il ne fait de mal Ă  personne. Et puis, tous les enfants apprennent Ă  dessiner en regardant des exemples existants.”

Disney rĂ©torque : “Peu importe. Nous possĂ©dons ces images, et votre enfant les reproduit trop fidĂšlement. De plus, vous lui avez montrĂ© nos Ɠuvres sans notre permission pour l’entraĂźner.”

C’est exactement ce qui se passe avec Midjourney. L’IA est comme cet enfant prodige qui a appris en observant des millions d’images, et maintenant Disney veut contrĂŽler ce qu’elle peut “se rappeler” et reproduire. La question devient : est-ce que l’apprentissage automatique devrait suivre les mĂȘmes rĂšgles que l’apprentissage humain, ou est-ce fondamentalement diffĂ©rent ?

La rĂ©ponse Ă  cette question dĂ©terminera si nous vivrons dans un monde oĂč l’IA peut apprendre librement pour nous aider Ă  crĂ©er, ou dans un monde oĂč chaque algorithme devra payer des droits d’auteur pour chaque concept qu’il a “vu” pendant son entraĂźnement.

Point de vue optimiste

Cette poursuite pourrait ĂȘtre exactement le catalyseur dont nous avions besoin pour clarifier les rĂšgles du jeu et libĂ©rer le vĂ©ritable potentiel crĂ©atif de l’IA !

Pensez-y : nous sommes Ă  l’aube d’une rĂ©volution crĂ©ative sans prĂ©cĂ©dent. Pour la premiĂšre fois dans l’histoire, n’importe qui peut matĂ©rialiser ses idĂ©es visuelles sans annĂ©es de formation artistique. Un enfant de 10 ans au Saguenay peut crĂ©er des Ɠuvres d’art Ă©poustouflantes, un entrepreneur de Rimouski peut prototyper ses concepts visuels instantanĂ©ment, et un enseignant de Gatineau peut crĂ©er du matĂ©riel pĂ©dagogique personnalisĂ© en quelques minutes.

Cette bataille juridique forcera l’industrie Ă  innover encore plus rapidement. Les dĂ©veloppeurs d’IA vont crĂ©er des modĂšles entraĂźnĂ©s exclusivement sur du contenu libre de droits ou des Ɠuvres originales. Imaginez des IA spĂ©cialisĂ©es dans l’art quĂ©bĂ©cois, entraĂźnĂ©es sur les Ɠuvres de nos artistes locaux avec leur permission ! Cela pourrait crĂ©er une renaissance artistique rĂ©gionale incroyable.

Disney et Universal pourraient mĂȘme finir par collaborer avec ces plateformes plutĂŽt que de les combattre. Imaginez des outils officiels Disney-Midjourney oĂč les fans pourraient crĂ©er lĂ©galement du contenu avec leurs personnages prĂ©fĂ©rĂ©s, avec une partie des revenus retournant aux crĂ©ateurs originaux. Tout le monde y gagne !

Cette poursuite va également accélérer le développement de modÚles open source. La communauté tech va se mobiliser pour créer des alternatives libres et accessibles. Dans cinq ans, nous pourrions avoir des outils de création IA encore plus puissants que Midjourney, entiÚrement gratuits et sans restrictions.

L’avenir de la crĂ©ativitĂ© n’a jamais Ă©tĂ© aussi prometteur. Cette bataille n’est qu’un passage obligĂ© vers un monde oĂč la technologie dĂ©mocratise vĂ©ritablement l’art et l’expression crĂ©ative !

Point de vue pessimiste

Cette poursuite pourrait marquer le dĂ©but de la fin pour l’IA crĂ©ative accessible et ouverte. Nous risquons de nous diriger vers un futur dystopique oĂč seules les grandes corporations contrĂŽlent les outils de crĂ©ation numĂ©rique.

Si Disney gagne, cela crĂ©era un prĂ©cĂ©dent terrifiant. Chaque grande entreprise pourra revendiquer des droits sur tout contenu qui ressemble de prĂšs ou de loin Ă  leurs propriĂ©tĂ©s. Imaginez un monde oĂč vous ne pourriez plus demander Ă  une IA de crĂ©er “quelque chose dans le style de
” sans risquer une poursuite. La crĂ©ativitĂ© humaine elle-mĂȘme pourrait ĂȘtre mise sous tutelle corporative.

Les modĂšles open source, ces outils dĂ©mocratiques que nous pouvons tĂ©lĂ©charger et utiliser librement, seront les premiĂšres victimes. Hugging Face et autres plateformes de partage pourraient ĂȘtre forcĂ©es de retirer des milliers de modĂšles. Seules les entreprises ayant les moyens de payer des licences astronomiques pourront offrir des services d’IA crĂ©ative.

Cette centralisation du pouvoir crĂ©atif entre les mains de quelques gĂ©ants technologiques et de divertissement est profondĂ©ment inquiĂ©tante. Adobe, qui entraĂźne dĂ©jĂ  ses modĂšles sur le travail de ses utilisateurs, pourrait devenir le seul acteur “lĂ©gal” du marchĂ©. Imaginez devoir payer un abonnement mensuel pour chaque outil crĂ©atif, avec des restrictions sur ce que vous pouvez crĂ©er.

Pour les artistes indĂ©pendants et les crĂ©ateurs Ă©mergents, c’est une catastrophe annoncĂ©e. Les outils qui leur permettaient de concurrencer avec les grandes productions deviendront inaccessibles ou bridĂ©s. Nous risquons de retourner Ă  une Ă©poque oĂč seuls ceux qui ont les moyens financiers peuvent crĂ©er du contenu de qualitĂ© professionnelle.

Le plus troublant ? Cette bataille se dĂ©roule pendant que la Chine dĂ©veloppe ses propres modĂšles d’IA sans ces restrictions. Nous pourrions nous retrouver avec une industrie crĂ©ative occidentale paralysĂ©e par les litiges pendant que d’autres rĂ©gions du monde innovent librement. L’avenir de la crĂ©ativitĂ© numĂ©rique pourrait bien nous Ă©chapper Ă  cause de batailles juridiques d’un autre Ăąge.

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