Patrick Bélanger
Article en référence: https://i.redd.it/id67hr3lo88e1.jpeg
Article Reddit: Sama day 13 of shipmas bonus https://www.reddit.com/r/singularity/comments/1hjezkn/sama_day_13_of_shipmas_bonus/
OpenAI a récemment déployé Sora, son modèle de génération vidéo par IA, pour les abonnés ChatGPT Plus. Le système fonctionne avec un système de crédits limités (environ 1000 crédits mensuels), chaque vidéo de 5 secondes en 480p coûtant entre 25 et 50 crédits. Une fois les crédits épuisés, les utilisateurs peuvent continuer en mode “file d’attente détendue” sans limites.
Parallèlement, un concurrent nommé Veo 2 suscite beaucoup d’attention. Les deux plateformes génèrent des vidéos à partir de descriptions textuelles, mais leurs résultats varient en qualité selon les prompts utilisés. Sora applique un filigrane sur ses vidéos, même pour les comptes payants, ce qui limite certaines utilisations professionnelles.
Le service n’est actuellement pas disponible dans l’Union Européenne, bien qu’OpenAI annonce un lancement pour début janvier 2024. Cette restriction géographique reflète les défis réglementaires auxquels font face les entreprises d’IA en Europe.
La comparaison entre Sora et Veo 2 illustre parfaitement la nature évolutive de la technologie IA. Chaque plateforme possède ses forces et ses faiblesses, et l’efficacité dépend largement du contexte d’utilisation. Les exemples “cherry-picked” (soigneusement sélectionnés) peuvent donner une fausse impression des capacités réelles de ces outils.
La réaction mitigée des utilisateurs reflète un phénomène courant dans le domaine technologique : les attentes élevées confrontées à la réalité pratique. Le système de crédits et les filigranes représentent un compromis entre l’accessibilité et la viabilité économique, tandis que les restrictions géographiques soulignent l’importance croissante de la réglementation dans le développement de l’IA.
Nous assistons à une révolution dans la création de contenu vidéo ! Sora et Veo 2 ne sont que les premiers pas vers une démocratisation totale de la production vidéo. Imaginez un futur proche où chacun pourra créer des contenus vidéo professionnels simplement en décrivant ses idées.
Les limitations actuelles - crédits, filigranes, disponibilité géographique - sont temporaires. La technologie s’améliore exponentiellement, et bientôt, ces outils seront aussi communs et accessibles que les filtres Instagram. Les possibilités créatives sont infinies : du cinéma indépendant aux contenus éducatifs, en passant par le marketing personnalisé.
L’enthousiasme autour de ces technologies masque des préoccupations légitimes. Le système de crédits limités suggère des coûts de calcul importants, questionnant la durabilité environnementale de ces services. Les filigranes obligatoires, même pour les comptes payants, indiquent une méfiance justifiée envers les utilisations potentiellement malveillantes.
Les restrictions géographiques en Europe ne sont pas qu’une simple formalité administrative - elles reflètent des inquiétudes profondes concernant la vie privée, la désinformation et l’impact sociétal de l’IA générative. À mesure que ces outils se démocratisent, nous risquons de voir une prolifération de contenus trompeurs, rendant de plus en plus difficile la distinction entre le vrai et le faux.
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