🚹 Le PDG d Anthropic (Claude AI) dit qu il faut taxer les entreprises d IA pour financer un revenu universel face Ă  la crise d emploi qui arrive. On peut pas arrĂȘter le bus de l IA dit-il. Les dev testent dĂ©jĂ  des outils d automatisation ultra efficaces. Ça s en vient vite! đŸ€–đŸ’Œ

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Récapitulatif factuel

Dario Amodei, PDG d’Anthropic (la compagnie derriĂšre Claude AI), a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© lors d’une entrevue que les entreprises d’intelligence artificielle comme la sienne devront probablement ĂȘtre taxĂ©es pour compenser une crise d’emploi imminente. Sa citation marquante : “Je ne pense pas qu’on puisse arrĂȘter le bus de l’IA.”

Cette dĂ©claration survient dans un contexte oĂč plusieurs dĂ©veloppeurs rapportent dĂ©jĂ  des rĂ©sultats impressionnants avec des outils d’automatisation basĂ©s sur l’IA. Un utilisateur mentionne avoir créé un prototype d’outil d’automatisation qui, bien que limitĂ© en portĂ©e, s’avĂšre â€œĂ©tonnamment efficace” pour accomplir des tĂąches complexes.

L’enjeu central touche la disruption technologique - un phĂ©nomĂšne oĂč une nouvelle technologie remplace massivement les mĂ©thodes existantes. Dans ce cas, l’IA gĂ©nĂ©rative (comme ChatGPT, Claude, ou Gemini) commence Ă  automatiser des tĂąches traditionnellement rĂ©servĂ©es aux humains, particuliĂšrement dans les emplois de bureau et les postes d’entrĂ©e de gamme.

Le concept de Revenu de Base Universel (RBU) Ă©merge comme solution potentielle. Il s’agit d’un systĂšme oĂč tous les citoyens recevraient un montant fixe du gouvernement, indĂ©pendamment de leur statut d’emploi. L’idĂ©e : taxer les entreprises qui profitent de l’automatisation pour financer ce filet social.

Les commentaires rĂ©vĂšlent une division intĂ©ressante : certains voient cette transition comme inĂ©vitable et nĂ©cessaire, d’autres y voient une stratĂ©gie marketing pour gĂ©nĂ©rer du battage mĂ©diatique autour des capacitĂ©s de l’IA.

Point de vue neutre

La rĂ©alitĂ© se situe probablement quelque part entre l’apocalypse technologique et l’utopie post-travail. L’histoire nous enseigne que les rĂ©volutions technologiques crĂ©ent effectivement des disruptions massives, mais aussi de nouvelles opportunitĂ©s.

Ce qui rend cette situation unique, c’est la vitesse et l’ampleur potentielle du changement. Contrairement aux rĂ©volutions industrielles prĂ©cĂ©dentes qui se dĂ©ployaient sur des dĂ©cennies, l’IA pourrait transformer le marchĂ© du travail en quelques annĂ©es seulement.

Le dĂ©fi rĂ©side dans la courbe d’apprentissage humaine versus la courbe d’amĂ©lioration technologique. Pendant que les travailleurs tentent de s’adapter et de se reconvertir, l’IA continue de s’amĂ©liorer exponentiellement. Cette asymĂ©trie crĂ©e un Ă©cart difficile Ă  combler.

La proposition de taxation n’est pas rĂ©volutionnaire - nous avons dĂ©jĂ  des prĂ©cĂ©dents avec les taxes sur l’automatisation dans certains pays. Ce qui est nouveau, c’est qu’un PDG d’entreprise technologique l’évoque publiquement, suggĂ©rant une prise de conscience des implications sociales.

Le timing reste crucial. ImplĂ©menter des mesures trop tĂŽt pourrait freiner l’innovation, trop tard pourrait crĂ©er des tensions sociales majeures. La fenĂȘtre d’action optimale se rĂ©trĂ©cit rapidement.

Exemple

Imaginez que vous dirigez une petite boulangerie familiale depuis trois gĂ©nĂ©rations. Votre grand-pĂšre pĂ©trissait Ă  la main, votre pĂšre a introduit le pĂ©trin mĂ©canique, et vous venez d’installer un four programmable.

Soudain, une nouvelle technologie arrive : un robot-boulanger qui peut produire 1000 croissants parfaits par heure, 24h/24, sans pause cafĂ© ni congĂ©s payĂ©s. Il ne se plaint jamais, ne fait jamais d’erreurs, et coĂ»te moins cher que votre salaire mensuel.

Votre concurrent d’en face l’adopte immĂ©diatement. Ses prix chutent de 50%, sa production explose, et ses croissants sont techniquement parfaits. Vous, avec vos mains expertes et votre savoir-faire artisanal, vous vous retrouvez comme un forgeron face Ă  une usine automobile.

C’est exactement ce qui se passe avec l’IA, mais Ă  l’échelle de l’économie entiĂšre. Le “robot-boulanger” s’appelle maintenant Claude, ChatGPT ou Gemini, et il peut “pĂ©trir” des rapports, “cuire” du code informatique, et “servir” du service client.

La question devient : est-ce qu’on taxe le propriĂ©taire du robot-boulanger pour aider l’ancien boulanger Ă  se reconvertir en
 quoi exactement ? Parce que mĂȘme le cours de pĂątisserie du coin vient d’acheter le mĂȘme robot.

Point de vue optimiste

Cette transition reprĂ©sente la plus grande opportunitĂ© de libĂ©ration humaine depuis l’invention de l’agriculture ! Nous sommes Ă  l’aube d’une Ăšre oĂč l’humanitĂ© pourra enfin se concentrer sur ce qui nous rend vraiment humains : la crĂ©ativitĂ©, l’innovation, les relations interpersonnelles et l’épanouissement personnel.

L’IA va dĂ©mocratiser l’expertise. Imaginez un monde oĂč chaque personne a accĂšs Ă  un assistant personnel ultra-intelligent capable de l’aider dans n’importe quel domaine. Un fermier pourrait avoir accĂšs aux mĂȘmes outils d’analyse que les grandes corporations, un artiste pourrait crĂ©er des Ɠuvres d’une complexitĂ© inimaginable.

Le Revenu de Base Universel financĂ© par la taxation de l’IA crĂ©era une sociĂ©tĂ© oĂč l’entrepreneuriat et l’innovation exploseront. Plus besoin de s’accrocher Ă  un emploi par nĂ©cessitĂ© - les gens pourront poursuivre leurs passions, crĂ©er, expĂ©rimenter, sans la pression de la survie Ă©conomique.

Les emplois qui subsisteront seront ceux qui nécessitent une touche humaine authentique : thérapeutes, enseignants, artistes, innovateurs, leaders communautaires. Ces rÎles seront valorisés comme jamais auparavant.

Cette rĂ©volution pourrait rĂ©soudre des problĂšmes majeurs : changements climatiques (IA optimisant l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique), maladies (recherche mĂ©dicale accĂ©lĂ©rĂ©e), inĂ©galitĂ©s (accĂšs dĂ©mocratisĂ© Ă  l’information et aux outils).

Nous assistons Ă  la naissance d’une sociĂ©tĂ© d’abondance oĂč la raretĂ© artificielle disparaĂźtra. L’IA produira tellement de valeur que le partage deviendra non seulement possible, mais inĂ©vitable.

Point de vue pessimiste

Cette “rĂ©volution” risque de crĂ©er la plus grande concentration de pouvoir Ă©conomique de l’histoire humaine, avec des consĂ©quences sociales catastrophiques.

Le mythe du Revenu de Base Universel cache une rĂ©alitĂ© plus sombre : qui contrĂŽlera ce systĂšme ? Les mĂȘmes entreprises technologiques qui auront Ă©liminĂ© les emplois dĂ©cideront de combien nous “mĂ©ritons” pour survivre. C’est remplacer l’autonomie Ă©conomique par une dĂ©pendance totale envers les gĂ©ants technologiques.

L’histoire montre que les Ă©lites ne partagent jamais volontairement. Pourquoi les actionnaires d’entreprises IA accepteraient-ils de financer gĂ©nĂ©reusement une population “inutile” Ă©conomiquement ? Plus probable : un RBU de subsistance qui maintient les masses dans une pauvretĂ© contrĂŽlĂ©e.

La perte de compĂ©tences humaines sera irrĂ©versible. Une gĂ©nĂ©ration entiĂšre grandira sans dĂ©velopper d’expertise rĂ©elle, dĂ©pendante d’outils qu’elle ne comprend pas. Que se passe-t-il quand ces systĂšmes tombent en panne ou sont manipulĂ©s ?

Les inĂ©galitĂ©s exploseront. Ceux qui possĂšdent l’IA deviendront des quasi-dieux Ă©conomiques, tandis que le reste de l’humanitĂ© vivra de leurs miettes. La classe moyenne disparaĂźtra complĂštement, remplacĂ©e par une aristocratie technologique et une masse de dĂ©pendants.

Le contrĂŽle social sera total. Une population dĂ©pendante du RBU ne peut pas se rĂ©volter contre ceux qui contrĂŽlent les robinets. C’est la recette parfaite pour un autoritarisme technologique dĂ©guisĂ© en progrĂšs social.

Sans compter les risques gĂ©opolitiques : que se passe-t-il quand des nations entiĂšres deviennent dĂ©pendantes de l’IA contrĂŽlĂ©e par d’autres pays ? La souverainetĂ© nationale devient une illusion.

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