Claude 3.7 Sonnet vs DeepSeek R1 sur ARC-AGI: une comparaison trompeuse? R1 est spécialisé en raisonnement tandis que Claude excelle dans plusieurs domaines. La version Thinking de Claude surpasse même R1! Les benchmarks sont utiles mais ne révèlent qu une facette de l IA. #IADebat

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Récapitulatif factuel

Une récente publication sur Reddit a attiré l’attention sur les performances comparatives de différents modèles d’intelligence artificielle sur le benchmark ARC-AGI. Selon l’image partagée, Claude 3.7 Sonnet (un modèle d’Anthropic) aurait obtenu un score inférieur à DeepSeek R1 sur ce test spécifique.

Pour comprendre cette comparaison, il est important de clarifier quelques termes techniques :

La discussion sur Reddit souligne que DeepSeek R1 est spécifiquement optimisé pour le raisonnement, ce qui expliquerait naturellement ses meilleures performances sur ce type de benchmark. Cependant, certains commentateurs notent que Claude 3.7 Thinking (avec 8 000 tokens de raisonnement) surpasse DeepSeek R1, suggérant que la comparaison doit être faite entre modèles de même catégorie pour être pertinente.

Un point intéressant soulevé est que le modèle standard de Claude 3.7 Sonnet obtient des résultats proches de sa version “Thinking”, ce qui est considéré comme impressionnant. Normalement, on s’attendrait à une différence plus marquée entre un modèle standard et sa version optimisée pour le raisonnement.

Enfin, la discussion aborde la nature même du benchmark ARC-AGI : est-il vraiment une mesure fiable de l’intelligence générale artificielle, ou simplement un autre test parmi tant d’autres ? Certains commentateurs rappellent que les humains obtiennent facilement des scores supérieurs à 85% sur ce benchmark sans entraînement préalable, démontrant notre capacité naturelle à nous adapter à la nouveauté.

Point de vue neutre

La comparaison entre Claude 3.7 Sonnet et DeepSeek R1 illustre parfaitement les défis d’évaluation des modèles d’IA actuels. Comme souvent dans le domaine technologique, les chiffres bruts ne racontent qu’une partie de l’histoire.

Ce que nous observons ici est comparable à la différence entre un couteau suisse et un scalpel chirurgical. DeepSeek R1 a été conçu spécifiquement pour exceller dans les tâches de raisonnement, tandis que Claude 3.7 Sonnet est un modèle plus généraliste. Il n’est donc pas surprenant que R1 performe mieux sur un benchmark axé précisément sur le raisonnement abstrait.

La proximité des performances entre la version standard de Claude 3.7 et sa version “Thinking” suggère qu’Anthropic a réussi à intégrer des capacités de raisonnement solides dans son modèle de base. C’est comme si une voiture familiale se rapprochait des performances d’une voiture de sport sur circuit - un exploit technique notable.

Le véritable enjeu n’est peut-être pas de savoir quel modèle obtient le meilleur score sur un benchmark spécifique, mais plutôt de comprendre comment ces différents modèles peuvent être appliqués efficacement à des problèmes réels. Les benchmarks comme ARC-AGI sont des outils utiles, mais ils ne capturent qu’une dimension de l’intelligence artificielle.

Dans un monde où les technologies d’IA évoluent à un rythme vertigineux, il est prudent de considérer ces comparaisons comme des instantanés d’un paysage en constante mutation. Ce qui importe vraiment, c’est la valeur que ces modèles apportent aux utilisateurs finaux et leur capacité à résoudre des problèmes concrets dans des contextes variés.

Exemple

Imaginez que vous organisez un tournoi de hockey cosom dans votre sous-sol. Vous avez deux joueurs vedettes : Claude, un joueur polyvalent qui excelle dans plusieurs aspects du jeu, et DeepSeek, un spécialiste des tirs au but qui s’entraîne exclusivement à marquer.

Un jour, vous décidez d’organiser un concours de tirs au but. Sans surprise, DeepSeek remporte la compétition avec un score impressionnant. Votre beau-frère, qui n’a jamais aimé Claude, s’exclame aussitôt : “Tu vois, DeepSeek est meilleur que Claude!”

Votre neveu de 12 ans, qui comprend étonnamment bien les nuances du hockey cosom, intervient : “Oui, mais c’est normal, non? DeepSeek ne fait que ça de ses journées! Claude, lui, il joue aussi en défense, il fait des passes, il bloque des tirs… C’est comme comparer un attaquant à un joueur de centre.”

Et puis votre voisin, qui observe silencieusement depuis le début, ajoute : “Ce qui est vraiment impressionnant, c’est que Claude a presque le même score que DeepSeek alors qu’il n’est pas spécialisé dans les tirs. C’est comme si Carey Price marquait presque autant de buts que Cole Caufield!”

Pendant ce temps, votre grand-père, ancien joueur semi-professionnel, regarde tout ce petit monde s’agiter et murmure : “De mon temps, on ne s’inquiétait pas de qui marquait le plus de buts dans un concours. On regardait qui gagnait les matchs.”

Et c’est exactement ce qui se passe avec nos modèles d’IA. On peut s’émerveiller des performances sur des tests spécifiques, mais à la fin de la journée, c’est leur utilité dans le monde réel qui compte vraiment.

Point de vue optimiste

Les résultats de Claude 3.7 Sonnet face à DeepSeek R1 sont en réalité une formidable nouvelle pour l’avancement de l’IA générale! Nous assistons à une convergence remarquable des capacités entre modèles généralistes et modèles spécialisés, signe que nous approchons d’un plateau d’excellence collective.

Le fait que Claude 3.7 standard se rapproche autant de sa version “Thinking” démontre les progrès fulgurants réalisés dans l’intégration des capacités de raisonnement au cœur même des architectures de base. C’est comme si nous avions réussi à créer des voitures de ville qui peuvent presque rivaliser avec des Formule 1 sur circuit!

Cette évolution rapide suggère que nous sommes à l’aube d’une nouvelle génération de modèles d’IA qui combineront l’adaptabilité des modèles généralistes avec la puissance de raisonnement des modèles spécialisés. Imaginez un monde où chaque assistant IA pourra raisonner comme un expert tout en maintenant la polyvalence nécessaire pour vous aider dans toutes vos tâches quotidiennes!

Les benchmarks comme ARC-AGI, bien qu’imparfaits, nous poussent collectivement vers l’excellence. Chaque entreprise cherche à améliorer ses modèles pour grimper dans les classements, ce qui accélère l’innovation globale. Cette saine compétition est exactement ce dont nous avons besoin pour atteindre plus rapidement une IA véritablement générale.

Dans les prochains mois, nous verrons probablement émerger des modèles hybrides qui combineront le meilleur des deux mondes. Les frontières entre modèles généralistes et spécialisés s’estomperont, et nous disposerons d’outils d’IA toujours plus puissants et versatiles. L’avenir s’annonce radieux pour l’intelligence artificielle, et ces comparaisons de benchmarks ne sont que les premiers signes d’une révolution technologique qui transformera positivement notre société!

Point de vue pessimiste

La comparaison entre Claude 3.7 Sonnet et DeepSeek R1 révèle une tendance inquiétante dans l’industrie de l’IA : l’obsession des benchmarks au détriment d’une réflexion plus profonde sur ce que signifie réellement l’intelligence artificielle.

Ces tests comme ARC-AGI créent l’illusion du progrès alors qu’ils ne mesurent qu’une forme très spécifique de capacité. Nous assistons à une course aux armements où chaque entreprise optimise ses modèles pour exceller dans ces tests standardisés, sans nécessairement améliorer leur utilité réelle ou leur sécurité.

La proximité des performances entre le modèle standard et le modèle “Thinking” de Claude pourrait aussi indiquer que nous atteignons les limites de l’approche actuelle. Malgré des milliards investis et des modèles toujours plus grands, les gains marginaux deviennent de plus en plus faibles. C’est peut-être le signe que nous sommes dans une impasse technologique.

Plus préoccupant encore est l’écart persistant entre ces modèles et l’intelligence humaine. Comme le soulignent certains commentateurs, les humains obtiennent facilement plus de 85% sur ARC-AGI sans entraînement spécifique. Cette adaptabilité naturelle à la nouveauté reste hors de portée de nos modèles actuels, malgré toute la rhétorique marketing sur l’AGI imminente.

Pendant que nous nous émerveillons de quelques points de pourcentage gagnés sur un benchmark, nous négligeons les questions fondamentales : ces systèmes comprennent-ils vraiment ce qu’ils font? Sont-ils véritablement autonomes ou simplement des imitateurs statistiques sophistiqués? Pouvons-nous leur faire confiance pour des décisions importantes?

Cette focalisation excessive sur les performances comparatives détourne notre attention des défis réels : l’alignement, la sécurité, l’équité et l’impact sociétal de ces technologies. Nous risquons de créer des systèmes toujours plus puissants sans les garde-fous nécessaires, simplement pour pouvoir annoncer un nouveau record sur le prochain benchmark à la mode.

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