🔍 Google open-source son stack DeepSearch! Pas leur vraie tech interne, mais un excellent exemple pour bñtir ses propres agents de recherche avec LangGraph. Compatible avec les modùles locaux comme Llama et Qwen. L IA accessible à tous? 🚀 #IA #OpenSource #Tech

Article en référence: https://github.com/google-gemini/gemini-fullstack-langgraph-quickstart

Récapitulatif factuel

Google vient de publier en open source ce qu’ils appellent le “DeepSearch stack”, un ensemble d’outils pour crĂ©er des agents de recherche intelligents. Contrairement Ă  ce que le nom suggĂšre, ce n’est pas exactement la mĂȘme technologie que celle utilisĂ©e dans l’application Gemini de Google, mais plutĂŽt un exemple pratique pour aider les dĂ©veloppeurs Ă  construire leurs propres agents de recherche.

Le projet utilise LangGraph, un framework qui permet de crĂ©er des workflows complexes pour les intelligences artificielles. Pensez Ă  LangGraph comme Ă  un chef d’orchestre qui coordonne diffĂ©rentes tĂąches : recherche sur le web, analyse de contenu, formatage des rĂ©sultats, et gĂ©nĂ©ration de rapports dĂ©taillĂ©s.

L’architecture proposĂ©e fonctionne en plusieurs Ă©tapes : d’abord, l’agent effectue des recherches prĂ©liminaires sur des centaines de milliers, voire des millions de tokens (unitĂ©s de texte que l’IA peut traiter). Ensuite, Gemini formate ces donnĂ©es en documents web ou texte structurĂ©s. Ces documents sont alors indexĂ©s comme sources lĂ©gitimes, permettant de construire un systĂšme de recherche personnalisĂ© basĂ© sur la technique RAG (Retrieval-Augmented Generation).

Le RAG, c’est comme avoir une bibliothĂšque personnelle ultra-organisĂ©e : au lieu de chercher des informations partout sur internet Ă  chaque question, le systĂšme consulte d’abord sa collection de documents prĂ©-analysĂ©s et formatĂ©s, ce qui rend les rĂ©ponses plus prĂ©cises et plus rapides.

Point de vue neutre

Cette initiative de Google s’inscrit dans une tendance plus large de dĂ©mocratisation des outils d’intelligence artificielle. En rendant accessible le code source de leurs outils de recherche avancĂ©e, Google adopte une stratĂ©gie qui peut sembler contre-intuitive pour une entreprise commerciale, mais qui rĂ©vĂšle une comprĂ©hension profonde de l’écosystĂšme technologique actuel.

La rĂ©alitĂ©, c’est que Google ne donne pas vraiment ses secrets les plus prĂ©cieux. Ce qu’ils partagent, c’est plutĂŽt un modĂšle de dĂ©veloppement, une approche mĂ©thodologique qui permet aux dĂ©veloppeurs de crĂ©er leurs propres solutions. C’est un peu comme si un chef Ă©toilĂ© partageait ses techniques de base tout en gardant ses recettes signature.

L’aspect le plus intĂ©ressant rĂ©side dans l’utilisation de modĂšles locaux. Plusieurs commentateurs mentionnent la possibilitĂ© d’adapter ce systĂšme pour fonctionner avec des modĂšles comme Llama ou Qwen, ce qui ouvrirait la porte Ă  des solutions complĂštement indĂ©pendantes des services cloud de Google.

Cette approche hybride - outils open source mais dĂ©pendance aux services propriĂ©taires pour certaines fonctionnalitĂ©s - reflĂšte probablement l’avenir de l’industrie : un Ă©quilibre entre ouverture et contrĂŽle, entre collaboration et compĂ©tition.

Exemple

Imaginez que vous ĂȘtes un journaliste qui doit couvrir un sujet complexe comme les changements climatiques. Traditionnellement, vous passeriez des heures Ă  fouiller dans des dizaines d’articles, de rapports scientifiques et de communiquĂ©s de presse, en prenant des notes Ă©parses et en essayant de reconstituer le puzzle.

Avec le systĂšme DeepSearch de Google, c’est comme si vous aviez un assistant de recherche surhumain. Vous lui donnez le sujet, et il part explorer l’internet comme un dĂ©tective privĂ© mĂ©ticuleux. Il lit des centaines d’articles en quelques minutes, les analyse, les compare, identifie les contradictions et les consensus, puis vous revient avec un dossier complet organisĂ© par thĂšmes.

Mais voici le twist : au lieu de garder cet assistant pour lui, Google dit “Tenez, voici le manuel de formation pour crĂ©er votre propre assistant”. C’est comme si McDonald’s dĂ©cidait soudainement de publier son manuel de gestion de restaurant, mais en gardant secret la recette exacte de sa sauce Big Mac.

Le hic, c’est que pour que votre assistant fonctionne vraiment bien, il a encore besoin de temps en temps d’appeler le “bureau chef” de Google pour certaines tĂąches spĂ©cialisĂ©es. C’est un peu comme avoir une voiture Ă©lectrique : vous pouvez la conduire partout, mais vous dĂ©pendez encore du rĂ©seau de bornes de recharge.

Point de vue optimiste

Cette annonce marque potentiellement un tournant historique dans la dĂ©mocratisation de l’intelligence artificielle ! Google ne fait pas que partager du code, ils ouvrent littĂ©ralement les portes de l’avenir de la recherche d’information Ă  tous les dĂ©veloppeurs de la planĂšte.

Imaginez les possibilités : des petites entreprises québécoises qui pourront créer des systÚmes de recherche aussi sophistiqués que ceux des géants technologiques, des chercheurs universitaires qui pourront analyser des corpus de données massifs sans avoir besoin de budgets pharaoniques, des journalistes qui pourront investiguer des sujets complexes avec une profondeur inégalée.

La combinaison avec des modĂšles locaux comme Gemma 3 ou Llama ouvre la voie Ă  une vĂ©ritable rĂ©volution de l’indĂ©pendance technologique. Plus besoin de dĂ©pendre des serveurs de Google ou d’OpenAI : vous pourrez faire tourner votre propre “Google Search” sur votre ordinateur personnel !

Et ce n’est que le dĂ©but. Quand cette technologie sera adoptĂ©e massivement, nous verrons Ă©merger des applications qu’on n’imagine mĂȘme pas encore : des assistants de recherche spĂ©cialisĂ©s pour chaque domaine, des systĂšmes de veille automatisĂ©s pour les entreprises, des outils d’analyse de marchĂ© en temps rĂ©el pour les PME.

Google vient de donner Ă  l’humanitĂ© entiĂšre les clĂ©s d’un superpouvoir informationnel. L’ùre de la recherche d’information dĂ©mocratisĂ©e commence maintenant !

Point de vue pessimiste

MĂ©fions-nous des cadeaux empoisonnĂ©s. Quand une entreprise comme Google “donne” quelque chose gratuitement, il faut toujours se demander ce qu’elle gagne en retour. Cette stratĂ©gie d’open source pourrait bien ĂȘtre un cheval de Troie technologique particuliĂšrement sophistiquĂ©.

D’abord, regardons les faits : le systĂšme reste largement dĂ©pendant des services propriĂ©taires de Google. Vous pouvez avoir le code, mais pour que ça fonctionne vraiment bien, vous devez quand mĂȘme passer par leurs API payantes. C’est comme donner gratuitement une imprimante en sachant que les cartouches d’encre coĂ»tent une fortune.

Ensuite, il y a la question de la surveillance et du contrĂŽle des donnĂ©es. En encourageant les dĂ©veloppeurs Ă  utiliser leurs outils, Google s’assure de rester au centre de l’écosystĂšme de l’IA. Chaque requĂȘte, chaque utilisation gĂ©nĂšre des donnĂ©es prĂ©cieuses qui alimentent leurs propres systĂšmes.

Plus inquiĂ©tant encore : cette dĂ©mocratisation apparente pourrait accĂ©lĂ©rer la prolifĂ©ration de la dĂ©sinformation. Imaginez des milliers de systĂšmes de “recherche” créés par des acteurs malveillants, capables de gĂ©nĂ©rer des rapports apparemment crĂ©dibles mais complĂštement biaisĂ©s ou faux.

Enfin, cette stratĂ©gie pourrait tuer dans l’Ɠuf la concurrence rĂ©elle. Pourquoi investir dans le dĂ©veloppement d’alternatives vĂ©ritablement indĂ©pendantes quand Google vous donne “gratuitement” des outils qui vous gardent dans son Ă©cosystĂšme ? C’est peut-ĂȘtre la mort programmĂ©e de l’innovation indĂ©pendante dans le domaine de la recherche intelligente.

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