Gemini 2.0 transforme vos images en croquis au crayon avec un réalisme étonnant! La conversion d une scène d Assassin s Creed est bluffante. Disponible sur AI Studio avec le modèle flash-exp . L IA comprend vraiment l art du dessin, pas juste un filtre basique. #IA #ArtDigital

Article en référence: https://www.reddit.com/gallery/1jamkta

Récapitulatif factuel

Google vient de dévoiler une nouvelle fonctionnalité impressionnante de son modèle d’IA Gemini 2.0 Flash Experimental. Cette fonction permet de transformer des images existantes en croquis au crayon avec un réalisme remarquable. La démonstration partagée sur Reddit montre une capture d’écran d’une bande-annonce du jeu Assassin’s Creed convertie en dessin au crayon, avec une fidélité qui a surpris de nombreux utilisateurs.

Cette fonctionnalité est actuellement disponible uniquement via la plateforme AI Studio de Google (aistudio.google.com) et non dans l’interface standard de Gemini. Pour l’utiliser, il faut spécifiquement sélectionner le modèle “gemini-2.0-flash-exp”, qui est présenté comme expérimental.

Contrairement aux filtres traditionnels qui appliquent simplement des effets au niveau des pixels, cette technologie semble comprendre conceptuellement ce qu’est un dessin au crayon - notamment la technique des traits, les ombrages et la structure globale d’une illustration manuelle. Cette approche s’inscrit dans l’évolution des modèles multimodaux, capables de traiter et de générer à la fois du texte et des images avec une compréhension contextuelle.

Il est important de noter que cette technologie présente encore certaines limitations. Par exemple, plusieurs utilisateurs mentionnent que le modèle refuse de traiter certaines images contenant des personnes, des miroirs ou des cadrans de montres, probablement pour des raisons éthiques ou techniques.

Point de vue neutre

Cette avancée de Gemini représente une étape intéressante dans l’évolution des outils créatifs assistés par l’IA, mais elle n’est ni révolutionnaire ni anodine. D’un côté, nous voyons une amélioration qualitative par rapport aux filtres traditionnels qui existent depuis des années; de l’autre, nous sommes encore loin d’une reproduction parfaite du travail artistique humain.

Les commentaires des utilisateurs de Reddit révèlent cette dualité: certains sont impressionnés par le réalisme, d’autres pointent les incohérences techniques qu’aucun dessinateur humain ne commettrait. Cette tension illustre parfaitement où nous en sommes avec l’IA générative: dans une zone intermédiaire où la technologie est suffisamment avancée pour surprendre, mais pas encore assez pour remplacer complètement l’expertise humaine.

Ce type d’outil trouve sa place dans un écosystème créatif en mutation. Il peut démocratiser certaines formes d’expression visuelle pour ceux qui n’ont pas les compétences techniques, tout en créant potentiellement de nouveaux défis pour les artistes professionnels. La vraie question n’est peut-être pas de savoir si ces outils sont “bons” ou “mauvais”, mais plutôt comment ils vont s’intégrer dans nos pratiques créatives et professionnelles.

La technologie continuera d’évoluer, comblant progressivement l’écart entre le généré et le créé. Entre-temps, nous nous trouvons dans cette période fascinante où chaque nouvelle fonctionnalité nous oblige à reconsidérer ce que signifie créer et ce qui constitue l’art dans un monde de plus en plus assisté par l’IA.

Exemple

Imaginez que vous êtes au Vieux-Port de Montréal, en train de vous faire tirer le portrait par un des artistes de rue. Vous payez 20$, patientez 15 minutes, et repartez avec un joli croquis de votre visage. Maintenant, imaginez qu’à côté de cet artiste se trouve un robot avec un écran tactile. Vous lui montrez une photo de vous, appuyez sur un bouton, et en 5 secondes, il vous imprime un dessin au crayon qui ressemble étrangement à ce que l’artiste humain aurait fait.

Le robot n’a pas fait ses études aux Beaux-Arts, n’a jamais eu de crampes à la main après des heures de pratique, et ne vous demandera jamais si vous préférez un style plus réaliste ou plus caricatural. Il a simplement “vu” des millions de dessins au crayon et a appris à transformer des pixels en traits qui y ressemblent.

“Mais c’est pas pareil!” s’exclame l’artiste humain. “Regarde comment il a dessiné les boutons de ta chemise! Aucun artiste ne ferait ça comme ça!”

Vous regardez de plus près. Effectivement, il y a quelque chose d’étrange dans certains détails. Comme si le robot avait compris l’idée générale d’un dessin au crayon, mais avait raté quelques cours sur les subtilités de l’ombrage ou la logique des plis dans les vêtements.

Pendant que vous comparez les deux dessins, une petite foule se forme. Un monsieur avec un béret s’indigne: “C’est la fin de l’art!” Une jeune femme avec un MacBook rétorque: “Non, c’est juste un nouvel outil!” Et un enfant de 8 ans demande innocemment: “Est-ce que je peux transformer mon dessin de dinosaure en photo réaliste?”

Et vous, debout entre l’artiste et le robot, vous vous demandez si vous allez accrocher le dessin du robot ou celui de l’humain sur votre frigo.

Point de vue optimiste

Cette démonstration de Gemini représente bien plus qu’une simple prouesse technique – c’est une porte ouverte vers une démocratisation sans précédent de la création artistique! Imaginez un monde où l’expression visuelle n’est plus limitée par nos capacités techniques personnelles, mais uniquement par notre imagination.

Pour les personnes à mobilité réduite qui ne peuvent pas tenir un crayon, pour les créateurs qui ont une vision mais pas les compétences manuelles pour la concrétiser, ou simplement pour quiconque souhaite explorer rapidement différentes interprétations visuelles d’une idée – cette technologie est libératrice.

Les artistes professionnels ne devraient pas craindre ces avancées, mais plutôt les embrasser comme de nouveaux outils dans leur arsenal créatif. L’histoire nous montre que chaque nouvelle technologie artistique – de la photographie à l’infographie – n’a pas remplacé les formes d’art précédentes, mais les a enrichies et a créé de nouvelles niches d’expression.

Cette technologie va évoluer à une vitesse fulgurante. Dans quelques mois seulement, nous verrons probablement des améliorations significatives dans la qualité et la résolution des images générées. D’ici un an ou deux, ces outils pourraient devenir des assistants créatifs indispensables, permettant aux artistes de se concentrer sur la vision et le concept plutôt que sur l’exécution technique.

Nous sommes à l’aube d’une renaissance créative où la barrière entre l’imagination et la création s’estompe progressivement. Ces outils ne remplacent pas la créativité humaine – ils l’amplifient et la rendent accessible à tous. C’est une période exaltante pour être créateur, et nous ne faisons qu’effleurer la surface des possibilités!

Point de vue pessimiste

Cette nouvelle fonctionnalité de Gemini illustre parfaitement la direction inquiétante que prend l’IA générative: imiter sans comprendre, reproduire sans créer, et potentiellement dévaluer le travail artistique humain dans le processus.

Regardons les choses en face: ce que nous voyons ici n’est pas de l’art, mais une simulation d’art. L’IA n’a aucune compréhension de ce qu’elle fait – elle ne connaît pas l’histoire du dessin au crayon, n’a jamais ressenti la satisfaction de perfectionner un trait après des années de pratique, et ne peut pas insuffler d’intention ou d’émotion dans son travail.

Pour les illustrateurs et artistes qui ont passé des années à maîtriser leur métier, ces outils représentent une menace réelle. Pourquoi un client paierait-il pour un travail d’illustration quand il peut obtenir quelque chose de “suffisamment bon” en quelques secondes et gratuitement? Nous risquons de voir une érosion progressive de la valeur accordée au travail artistique humain, avec des conséquences économiques graves pour toute une profession.

De plus, cette technologie soulève d’importantes questions éthiques. Les modèles d’IA sont entraînés sur des millions d’œuvres d’art créées par des humains, souvent sans consentement explicite ou compensation. En essence, ces systèmes s’approprient et diluent le style unique d’innombrables artistes pour créer un amalgame générique que nous appelons “art généré par l’IA”.

À mesure que ces outils se répandront, nous risquons de voir une homogénéisation de l’expression visuelle, où les nuances et l’originalité cèdent la place à une esthétique algorithmique standardisée. L’art ne devrait-il pas être le reflet de l’expérience humaine unique, avec toutes ses imperfections et ses idiosyncrasies, plutôt qu’une reproduction statistique de ce qui a déjà été fait?

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