Incroyable! Un développeur crée un jeu point-and-click entièrement avec des assets générés par l IA via Bubble (plateforme no-code). La nostalgie d Encarta et des jeux rétro, mais avec la tech de demain! La création de jeux devient accessible à tous. #IA #GameDev #NoCode

Article en référence: https://v.redd.it/j7187pvxaw1f1

Récapitulatif factuel

Un utilisateur de Reddit a partagé sa création d’un jeu vidéo développé entièrement avec des ressources générées par l’intelligence artificielle. La publication montre une courte vidéo d’un jeu de type “point-and-click” (pointer-cliquer) qui rappelle les jeux d’aventure classiques des années 90. Le créateur utilise deux technologies principales :

  1. Bubble - Une plateforme de développement sans code (no-code) qui permet de créer des applications web et des jeux sans nécessiter de compétences en programmation traditionnelle.

  2. Assets générés par IA - Tous les éléments visuels, comme les personnages, les décors et probablement les textes, ont été créés à l’aide d’outils d’intelligence artificielle générative.

Dans les commentaires, d’autres utilisateurs mentionnent des projets similaires, notamment un roman visuel développé avec le moteur Ren’Py (un framework open-source spécialisé dans la création de romans visuels et jeux narratifs). Plusieurs commentateurs ont exprimé de la nostalgie, comparant le jeu aux classiques point-and-click et à l’encyclopédie interactive Microsoft Encarta qui intégrait des mini-jeux éducatifs.

Point de vue neutre

La création de jeux vidéo avec des ressources générées par l’IA représente une évolution naturelle dans la démocratisation du développement de jeux. Ce phénomène s’inscrit dans la continuité d’un mouvement qui a commencé avec les moteurs de jeux accessibles comme Unity et Unreal Engine, puis s’est poursuivi avec les plateformes no-code comme Bubble.

Cette approche offre des avantages indéniables en termes d’accessibilité et de rapidité de production, mais elle ne remplace pas entièrement le processus créatif humain. Le créateur doit toujours concevoir le concept du jeu, son gameplay, sa narration et diriger l’IA pour générer les ressources appropriées. C’est une collaboration homme-machine plutôt qu’un remplacement complet.

Pour l’industrie du jeu vidéo, ces outils représentent à la fois une opportunité et un défi. D’un côté, ils permettent à davantage de personnes de concrétiser leurs idées de jeux sans nécessiter d’équipes importantes ou de budgets conséquents. De l’autre, ils soulèvent des questions sur l’originalité, la propriété intellectuelle et la valeur du travail artistique humain.

Les jeux créés avec ces outils occuperont probablement une niche spécifique dans l’écosystème vidéoludique, aux côtés des productions indépendantes et des AAA, enrichissant ainsi la diversité des expériences offertes aux joueurs.

Exemple

Imaginez Marie-Claude, une enseignante de secondaire 3 à Trois-Rivières. Elle n’a jamais programmé de sa vie et la dernière fois qu’elle a dessiné quelque chose, c’était un bonhomme allumette pour expliquer un problème de physique. Pourtant, elle rêve depuis longtemps de créer un jeu éducatif sur l’histoire du Québec.

Un samedi matin, en sirotant son café Tim Hortons, elle découvre Bubble et les outils de génération d’images par IA. “Ben voyons donc!” s’exclame-t-elle.

Trois semaines plus tard, ses élèves testent “Les Aventures de Samuel de Champlain”, un jeu point-and-click où les joueurs explorent la Nouvelle-France. Le personnage principal, généré par IA, ressemble étrangement à Ricardo avec une barbe d’époque. Les décors, aussi créés par IA, mélangent parfois des éléments anachroniques comme un dépanneur Couche-Tard caché dans le Vieux-Québec de 1608.

“Madame, y’a une erreur là… je pense pas qu’ils avaient des poutines à l’époque!”, lui fait remarquer un élève en riant, pointant un menu affiché dans une taverne du jeu que l’IA a un peu trop modernisé.

“C’est pas un bug, c’est une feature éducative! Trouvez tous les anachronismes pour des points bonus!”, répond Marie-Claude, transformant habilement les imperfections de l’IA en opportunités d’apprentissage.

Le jeu n’est pas parfait, mais il captive les élèves bien plus que les manuels scolaires. Et Marie-Claude, qui se surnomme maintenant “game designer amateur”, prépare déjà son prochain projet sur la Révolution tranquille, avec un Jean Lesage qui ressemble étrangement à un mélange de Céline Dion et Jean-Luc Mongrain.

Point de vue optimiste

La démocratisation de la création de jeux vidéo grâce à l’IA représente une révolution créative sans précédent! Nous assistons à l’aube d’une ère où l’expression artistique n’est plus limitée par les compétences techniques ou les ressources financières. C’est la démocratisation ultime de la création!

Imaginez un futur proche où chaque Québécois pourra transformer ses idées en expériences interactives riches et engageantes. Les histoires uniques de notre culture, nos légendes comme la Chasse-galerie ou Rose Latulippe, pourront être adaptées en jeux par n’importe qui, préservant et diffusant notre patrimoine culturel d’une manière nouvelle et captivante.

Pour notre écosystème technologique local, c’est une opportunité en or. Les studios indépendants montréalais, déjà reconnus mondialement, pourront itérer plus rapidement, tester davantage de concepts innovants et prendre plus de risques créatifs. Nos écoles et cégeps pourront former une nouvelle génération de créateurs qui maîtriseront ces outils, positionnant le Québec comme un leader dans cette nouvelle vague de création assistée par IA.

Les possibilités pédagogiques sont également immenses! Des enseignants pourront créer des jeux éducatifs personnalisés, adaptés aux besoins spécifiques de leurs élèves. Des parents pourront concevoir des aventures interactives mettant en scène leurs enfants comme héros. Les thérapies par le jeu deviendront plus accessibles et personnalisées.

Cette technologie ne remplace pas les artistes - elle les libère! Elle leur permet de se concentrer sur la vision créative plutôt que sur les aspects techniques. C’est comme si nous donnions à chaque personne créative un studio de développement complet dans son ordinateur. La prochaine révolution culturelle québécoise pourrait bien venir de ces outils, avec une explosion de créativité locale qui rayonnera à l’international!

Point de vue pessimiste

L’utilisation massive d’outils d’IA pour générer des jeux vidéo soulève des préoccupations importantes que nous ne pouvons ignorer. Derrière l’enthousiasme initial se cachent plusieurs problèmes fondamentaux.

D’abord, questionnons-nous sur l’originalité et l’authenticité de ces créations. Les IA génèrent des contenus en se basant sur des millions d’œuvres existantes, souvent sans considération pour les droits d’auteur. Nos créateurs québécois, qui se battent déjà pour faire reconnaître leur travail dans un marché dominé par les géants américains, risquent de voir leurs styles et techniques dilués dans une soupe d’imitations génériques.

Sur le plan économique, cette tendance menace directement l’emploi dans notre industrie du jeu vidéo, pourtant florissante à Montréal. Pourquoi engager des illustrateurs, des concepteurs de niveaux ou des animateurs si une IA peut produire un travail “suffisamment bon” en quelques secondes? Les studios pourraient être tentés de réduire leurs équipes créatives, précarisant davantage des métiers artistiques déjà vulnérables.

La qualité même des jeux est compromise. Ces outils produisent des résultats qui semblent impressionnants au premier coup d’œil, mais qui manquent souvent de cohérence, de profondeur et d’âme. Un jeu n’est pas qu’une collection d’images et de textes - c’est une expérience soigneusement orchestrée qui nécessite une sensibilité humaine.

Plus inquiétant encore, cette tendance renforce notre dépendance aux grandes entreprises technologiques qui contrôlent ces outils d’IA. Nos créateurs deviennent de simples utilisateurs de plateformes propriétaires, perdant leur autonomie et leur savoir-faire technique au profit de compétences en “prompt engineering” - essentiellement, apprendre à parler aux machines.

En normalisant la création assistée par IA, nous risquons d’appauvrir notre culture vidéoludique, la transformant en un flux continu de contenus génériques, dépourvus de la touche humaine qui fait la richesse de notre patrimoine créatif québécois.

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