2 ans de vibe-coding avec l IA: 5 règles pour éviter le chaos total 🤖 ✅ Règle des 3 tentatives: si l IA échoue 3x, recommence à zéro ✅ Nouvelle session tous les 8-10 messages pour éviter la confusion ✅ Explique en 1 phrase ce qui cloche ✅ Commit après chaque fonctionnalité qui marche ✅ Parfois, tout brûler et recommencer vaut mieux que déboguer sans fin #IA #Coding #VibeCoding

Article en référence: https://www.reddit.com/r/ArtificialInteligence/comments/1l7vamx/ive_been_vibecoding_for_2_years_5_rules_to_avoid/

Récapitulatif factuel

Le “vibe-coding” représente une approche de développement logiciel où des non-programmeurs utilisent l’intelligence artificielle pour créer des applications sans connaissances techniques approfondies. Un développeur partage son expérience de deux années avec cette méthode et propose cinq règles essentielles pour éviter les pièges courants.

La règle des 3 tentatives stipule qu’après trois échecs consécutifs de l’IA pour résoudre un problème, il faut arrêter et recommencer avec une nouvelle session. L’auteur raconte comment son code est passé de 2 000 à 18 000 lignes en tentant de réparer un simple menu déroulant, l’IA finissant par envelopper toute l’application dans des blocs try-catch.

La gestion des fenêtres de contexte constitue le deuxième défi majeur. Après 8 à 10 échanges, l’IA commence à perdre le fil de ce qu’elle développe. L’exemple donné montre Claude qui confondait une plateforme vocale avec un blog de recettes après trop de débogage.

Le test d’explication simple exige de pouvoir décrire un problème en une phrase claire. Au lieu de descriptions vagues comme “le flux de données est bizarre”, il faut dire précisément “le bouton ne sauvegarde pas les données utilisateur”.

Le contrôle de version devient crucial avec des commits après chaque fonctionnalité qui marche. L’auteur rapporte 42 commits en une semaine, dont 31 étaient des points de retour et seulement 11 représentaient un progrès réel.

Enfin, l’option nucléaire consiste à tout recommencer quand le code devient trop complexe à réparer. Parfois, reconstruire prend 20 minutes contre 4 heures de débogage supplémentaire.

Point de vue neutre

Cette approche révèle une réalité fascinante de notre époque technologique : nous assistons à la démocratisation de la création logicielle, mais avec ses propres défis uniques. Le vibe-coding représente essentiellement une forme de collaboration homme-machine où l’humain agit comme chef de projet et l’IA comme développeur junior très compétent mais parfois confus.

Les règles proposées reflètent des principes de gestion de projet éprouvés, adaptés à cette nouvelle dynamique. La règle des 3 tentatives, par exemple, n’est qu’une application du principe de “sunk cost fallacy” - savoir quand arrêter d’investir dans une solution qui ne fonctionne pas.

Ce qui frappe, c’est que ces pratiques émergent naturellement chez les utilisateurs expérimentés. Cela suggère que le vibe-coding suit des patterns prévisibles et que nous développons collectivement une nouvelle forme de littératie technologique.

L’aspect le plus intéressant reste peut-être la transformation du rôle du développeur : de créateur de code à orchestrateur de solutions. Cette évolution pourrait redéfinir fondamentalement ce que signifie “savoir programmer” dans les années à venir.

La question centrale devient : sommes-nous en train de créer une génération de “gestionnaires d’IA” plutôt que de programmeurs traditionnels ? Et est-ce nécessairement problématique ?

Exemple

Imaginez que vous essayez d’enseigner la cuisine à un chef robot ultra-doué mais légèrement amnésique. Au début, tout va bien : “Fais-moi une omelette”, et voilà, une omelette parfaite apparaît. Encouragé, vous demandez : “Maintenant, ajoute du fromage.” Le robot s’exécute brillamment.

Puis vous voulez des champignons. Le robot, toujours enthousiaste, ajoute les champignons… mais oublie complètement qu’il y avait déjà du fromage. Résultat : une omelette aux champignons sans fromage. “Non, non, garde le fromage ET ajoute les champignons !”

Le robot, confus, décide de faire une nouvelle omelette avec fromage et champignons, mais cette fois, il oublie de casser les œufs correctement. Vous insistez. Il refait tout, mais maintenant il pense que vous voulez une quiche. Après 10 tentatives, votre cuisine ressemble à un champ de bataille et le robot vous propose sérieusement de construire un restaurant entier pour résoudre le problème de l’omelette.

C’est exactement ça, le vibe-coding : un assistant génial qui peut créer des merveilles, mais qui a tendance à transformer une demande simple en projet pharaonique si on ne le recadre pas régulièrement. La solution ? Comme avec le chef robot, il faut parfois nettoyer la cuisine, prendre une grande respiration, et recommencer avec des instructions claires : “Fais-moi juste une omelette au fromage et aux champignons, point final.”

Point de vue optimiste

Nous assistons à la naissance d’une révolution démocratique sans précédent ! Le vibe-coding représente l’émancipation technologique ultime : enfin, n’importe qui peut concrétiser ses idées sans passer par des années d’apprentissage technique fastidieux.

Ces “règles” ne sont que les premiers balbutiements d’une nouvelle discipline qui va exploser dans les prochaines années. Imaginez : dans 5 ans, ces pratiques seront enseignées dans les écoles, et nous aurons des millions de créateurs capables de transformer leurs visions en applications fonctionnelles.

L’IA devient notre partenaire créatif ultime, et ces techniques de collaboration homme-machine vont s’affiner exponentiellement. Bientôt, les IA comprendront mieux nos intentions, garderont le contexte plus longtemps, et ces “problèmes” deviendront des anecdotes amusantes du passé.

Le plus excitant ? Cette approche force une réflexion architecturale que même les développeurs traditionnels négligent parfois. En devant expliquer clairement ce qu’on veut à l’IA, on devient de meilleurs concepteurs de produits.

Nous créons une génération de “product owners” techniquement autonomes qui pourront itérer rapidement sur leurs idées sans dépendre de ressources techniques limitées. C’est l’entrepreneuriat technologique accessible à tous !

Dans quelques années, la distinction entre “développeur” et “utilisateur avancé” va complètement s’estomper. Nous entrons dans l’ère où l’idée prime sur la technique, et c’est magnifique !

Point de vue pessimiste

Cette approche révèle une dépendance technologique inquiétante qui pourrait avoir des conséquences désastreuses à long terme. Le vibe-coding crée essentiellement une génération de “développeurs” qui ne comprennent pas réellement ce qu’ils construisent.

Les “règles” proposées ne sont que des pansements sur une plaie béante : l’illusion de maîtrise technique. Quand l’IA produit du code de 18 000 lignes pour un menu déroulant, c’est le symptôme d’un système fondamentalement dysfonctionnel, pas un problème à contourner avec des “astuces”.

Cette approche génère inévitablement du code de qualité médiocre, non maintenable et potentiellement vulnérable. Les applications créées ainsi ressemblent à des châteaux de cartes : elles fonctionnent en surface mais s’effondrent dès qu’on touche aux fondations.

Plus préoccupant encore : cette dépendance totale à l’IA crée une fragilité systémique. Que se passe-t-il quand les services d’IA deviennent indisponibles ? Quand les coûts explosent ? Quand les modèles changent leurs comportements ?

Nous formons une génération qui confond “faire fonctionner” avec “bien développer”. Ces pseudo-développeurs vont créer une dette technique monumentale que les vrais programmeurs devront éventuellement nettoyer, souvent en reconstruisant tout depuis zéro.

Le plus ironique ? L’auteur lui-même admet qu’apprendre à programmer serait plus efficace. Cette approche n’est qu’une procrastination déguisée qui retarde l’acquisition de compétences réelles tout en créant une fausse confiance dangereuse.

Redirection en cours...

Si vous n'êtes pas redirigé automatiquement, 👉 cliquez ici 👈