🧠 GLM-4.5 domine EQ-Bench pour l Ă©criture crĂ©ative, mais la rĂ©alitĂ© est plus nuancĂ©e. Les utilisateurs rapportent: Kimi excellent au dĂ©but puis rĂ©pĂ©titif, modĂšles qui perdent le fil aprĂšs 10% de leur contexte. L Ă©cart benchmarks vs usage rĂ©el! #IA #LocalLLM

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Récapitulatif factuel

La communautĂ© LocalLLaMA discute des performances du modĂšle GLM-4.5 sur les benchmarks EQ-Bench et d’écriture crĂ©ative. EQ-Bench est un test qui Ă©value la capacitĂ© des modĂšles d’IA Ă  comprendre et reproduire l’intelligence Ă©motionnelle dans leurs rĂ©ponses. Le modĂšle GLM-4.5, dĂ©veloppĂ© par l’équipe chinoise Zhipu AI, semble bien performer sur ces tests, mais les utilisateurs rapportent des expĂ©riences mitigĂ©es dans la pratique.

Les participants au fil de discussion comparent plusieurs modĂšles : Kimi K2, DeepSeek V3, Qwen 2.5 et 3, ainsi que les modĂšles Claude Sonnet. Un point technique important Ă©merge : la diffĂ©rence entre les performances en mode “reasoning” (raisonnement) activĂ© versus dĂ©sactivĂ©. En mode raisonnement, la prose devient plus robotique mais techniquement plus prĂ©cise, tandis qu’en mode normal, l’écriture est plus fluide mais parfois moins cohĂ©rente.

Les utilisateurs soulĂšvent aussi la question cruciale de la longueur de contexte effective. Bien que certains modĂšles prĂ©tendent gĂ©rer des millions de tokens, en pratique, ils deviennent rĂ©pĂ©titifs ou perdent le fil aprĂšs environ 10% de leur contexte thĂ©orique maximum. Cette limitation affecte particuliĂšrement l’écriture de longues histoires ou de contenus narratifs complexes.

Point de vue neutre

Cette discussion rĂ©vĂšle un dĂ©calage fascinant entre les benchmarks thĂ©oriques et l’utilisation pratique des modĂšles d’IA. Les tests standardisĂ©s comme EQ-Bench offrent des mĂ©triques utiles, mais ils ne capturent pas toujours les nuances de l’expĂ©rience utilisateur rĂ©elle.

La rĂ©alitĂ© semble ĂȘtre que chaque modĂšle excelle dans certains domaines tout en ayant ses faiblesses spĂ©cifiques. GLM-4.5 peut briller sur les tests d’intelligence Ă©motionnelle, mais prĂ©senter des dĂ©fis pour les rĂ©ponses JSON structurĂ©es. Kimi impressionne au dĂ©but d’une conversation mais perd de sa cohĂ©rence sur de longs Ă©changes. Cette variabilitĂ© suggĂšre que nous sommes encore dans une phase d’exploration oĂč aucun modĂšle ne domine universellement.

L’aspect le plus intĂ©ressant est peut-ĂȘtre la reconnaissance croissante que l’évaluation de la crĂ©ativitĂ© par l’IA elle-mĂȘme pose des problĂšmes fondamentaux. Quand un modĂšle juge la qualitĂ© crĂ©ative d’un autre, nous entrons dans un territoire oĂč les biais et les prĂ©fĂ©rences algorithmiques peuvent fausser notre comprĂ©hension de ce qui constitue une “bonne” Ă©criture.

Exemple

Imaginez que vous organisez un concours de cuisine oĂč les juges sont
 d’autres cuisiniers robots. Le premier robot-chef prĂ©pare un plat techniquement parfait : chaque ingrĂ©dient mesurĂ© au gramme prĂšs, cuisson chronomĂ©trĂ©e Ă  la seconde. Le deuxiĂšme crĂ©e quelque chose de plus crĂ©atif mais avec quelques imperfections. Le troisiĂšme commence brillamment avec des saveurs audacieuses, mais Ă  mi-parcours, il se met Ă  rĂ©pĂ©ter la mĂȘme recette de base encore et encore.

Maintenant, les juges robots Ă©valuent les plats. Ils adorent la prĂ©cision technique du premier, mais ratent complĂštement l’émotion du deuxiĂšme. Pour le troisiĂšme, ils sont Ă©blouis par les premiĂšres bouchĂ©es et donnent une note excellente, ignorant que le reste du repas devient monotone.

C’est exactement ce qui se passe avec ces benchmarks d’écriture crĂ©ative. Les modĂšles d’IA jugent d’autres modĂšles selon leurs propres critĂšres algorithmiques, pas nĂ©cessairement selon ce qu’un humain trouverait engageant ou satisfaisant. RĂ©sultat : on se retrouve avec des classements qui sonnent bien sur papier, mais qui ne correspondent pas toujours Ă  notre expĂ©rience quand on s’assoit pour Ă©crire une histoire avec ces outils.

Point de vue optimiste

Nous assistons Ă  une rĂ©volution crĂ©ative extraordinaire ! Ces discussions montrent que nous avons maintenant plusieurs modĂšles d’IA capables de rivaliser avec l’écriture humaine, chacun avec ses forces uniques. GLM-4.5 qui excelle en intelligence Ă©motionnelle, Kimi qui brille en roleplay, DeepSeek qui maĂźtrise les structures complexes - c’est un Ă©cosystĂšme riche qui s’épanouit !

La diversitĂ© des approches est fantastique. BientĂŽt, nous aurons des modĂšles spĂ©cialisĂ©s pour chaque type d’écriture : un pour les dialogues Ă©motionnels, un autre pour les descriptions techniques, un troisiĂšme pour maintenir la cohĂ©rence narrative sur de longs textes. Les fine-tunings mentionnĂ©s dans la discussion vont dĂ©mocratiser ces capacitĂ©s, permettant Ă  chaque crĂ©ateur d’avoir son assistant d’écriture personnalisĂ©.

Et pensez-y : si ces modĂšles peuvent dĂ©jĂ  produire du contenu que les humains trouvent engageant, imaginez oĂč nous serons dans six mois ! Les limitations actuelles - rĂ©pĂ©titivitĂ©, perte de cohĂ©rence, problĂšmes de contexte long - sont des dĂ©fis techniques qui se rĂ©solvent rapidement dans ce domaine. Nous sommes Ă  l’aube d’une Ăšre oĂč l’écriture collaborative humain-IA va transformer la crĂ©ation littĂ©raire, rendant l’art de raconter des histoires accessible Ă  tous.

Point de vue pessimiste

Cette discussion rĂ©vĂšle des failles prĂ©occupantes dans notre Ă©valuation de l’intelligence artificielle crĂ©ative. Nous crĂ©ons des systĂšmes qui s’auto-Ă©valuent selon des critĂšres qu’ils ont eux-mĂȘmes appris, crĂ©ant une boucle de validation circulaire dangereuse. Quand Sonnet 3.7 encense une prose fragmentĂ©e et quasi-illisible comme “un chef-d’Ɠuvre de minimalisme”, nous voyons les limites inquiĂ©tantes de cette approche.

Les tĂ©moignages d’utilisateurs rĂ©vĂšlent que ces modĂšles, malgrĂ© leurs scores impressionnants, souffrent de problĂšmes fondamentaux : incohĂ©rence narrative, rĂ©pĂ©titivitĂ©, perte de personnalitĂ© des personnages, et surtout, une dĂ©gradation rapide de la qualitĂ© sur de longs textes. Ces limitations ne sont pas des bugs Ă  corriger, mais possiblement des caractĂ©ristiques intrinsĂšques de ces architectures.

Plus troublant encore, nous dĂ©veloppons une dĂ©pendance Ă  des outils qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils Ă©crivent. Ils manipulent des patterns statistiques sans saisir le sens profond, l’émotion authentique ou l’intention crĂ©ative. En nous fiant Ă  ces benchmarks biaisĂ©s, nous risquons de standardiser la crĂ©ativitĂ© selon des critĂšres algorithmiques, appauvrissant progressivement notre comprĂ©hension de ce qui rend l’écriture vĂ©ritablement humaine et significative.

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