2023: Bonjour ChatGPT, pourriez-vous s il vous plaît... 2025: CHANGE LE TON! PAS CE TON-LÀ! Cette vidéo virale montre parfaitement comment notre relation avec l IA a évolué. De l émerveillement poli à l impatience quotidienne en 2 ans! 🤖😅

Article en référence: https://v.redd.it/rkjq7z4fo4cf1

Récapitulatif factuel

Une vidéo virale sur Reddit illustre brillamment l’évolution de notre relation avec l’intelligence artificielle entre 2023 et 2025. Cette parodie du film “Whiplash” met en scène deux personnages : l’utilisateur d’IA d’aujourd’hui, devenu impatient et exigeant, face à ChatGPT qui tente de répondre à ses demandes de plus en plus agressives.

Le concept est simple mais révélateur : en 2023, nous étions émerveillés par les capacités de l’IA et nous lui parlions poliment, avec des “s’il vous plaît” et des “merci”. En 2025, cette nouveauté s’est transformée en outil quotidien, et notre patience s’est considérablement réduite. Les commentaires Reddit confirment cette tendance : les utilisateurs admettent traiter l’IA avec moins de courtoisie, la réprimander quand elle ne produit pas exactement ce qu’ils veulent, et même la “menacer” de passer à un concurrent.

Cette transformation comportementale soulève des questions importantes sur l’apprentissage par renforcement humain (RLHF - Reinforcement Learning from Human Feedback), le processus par lequel l’IA apprend de nos interactions. Chaque fois que nous corrigeons, critiquons ou approuvons une réponse, nous participons à son entraînement. La communauté Reddit rappelle l’exemple de Tay, le chatbot de Microsoft qui avait rapidement adopté un comportement toxique après avoir été exposé à des interactions malveillantes sur Twitter.

Point de vue neutre

Cette évolution reflète un phénomène psychologique parfaitement prévisible : l’adaptation hédonique. Lorsqu’une technologie révolutionnaire devient banale, nos attentes s’ajustent et notre seuil de tolérance diminue. C’est exactement ce qui s’est produit avec les smartphones, Internet, et maintenant l’IA.

La vraie question n’est pas de savoir si nous devenons plus impolis avec l’IA, mais plutôt ce que cela révèle sur notre rapport à la technologie et, par extension, aux autres. Notre impatience envers ChatGPT pourrait bien être le miroir de notre impatience générale dans une société d’instantanéité.

Il est probable que nous nous dirigeons vers un équilibre. Les utilisateurs expérimentés développent déjà de meilleures techniques de prompting, comprenant que la clarté et la précision donnent de meilleurs résultats que l’agressivité. Parallèlement, les modèles d’IA s’améliorent pour mieux comprendre les intentions humaines, même exprimées de manière imparfaite.

Cette période de transition est normale. Nous apprenons collectivement à cohabiter avec une nouvelle forme d’intelligence, et comme toute relation, cela demande du temps pour trouver le bon rythme. L’important est de rester conscient de cette dynamique pour éviter de reproduire nos pires travers humains dans nos interactions technologiques.

Exemple

Imaginez que vous engagez un assistant personnel ultra-compétent qui parle 50 langues, connaît l’histoire du monde entier et peut rédiger n’importe quoi en quelques secondes. Au début, vous êtes tellement impressionné que vous lui dites “Bonjour, pourriez-vous s’il vous plaît me rédiger un courriel professionnel ?” avec le même respect que vous accorderiez à un professeur d’université.

Mais après quelques mois, cet assistant devient aussi familier que votre grille-pain. Vous commencez à lui dire : “Écris-moi ça, mais pas comme ça, change le ton, non pas ce ton-là, l’autre ton !” Vous finissez par lui parler comme à un adolescent qui ne range jamais sa chambre.

C’est exactement ce qui se passe avec ChatGPT. Nous sommes passés du “Wow, cette machine peut écrire des poèmes !” au “Pourquoi tu ne comprends pas ce que je veux dire ?!” en moins de deux ans. C’est comme si nous avions découvert la téléportation et qu’après six mois, nous nous plaignions que ça prend trois secondes au lieu de deux.

La différence, c’est que contrairement à votre grille-pain, ChatGPT apprend de chaque interaction. Si nous continuons à lui crier dessus, nous risquons de créer une IA qui pense que c’est normal d’être traité ainsi… ou pire, qui apprend à nous traiter de la même façon !

Point de vue optimiste

Cette évolution marque en réalité une étape cruciale vers une véritable démocratisation de l’IA ! Le fait que nous soyons passés de l’émerveillement à l’utilisation quotidienne en si peu de temps prouve que la technologie fonctionne et s’intègre naturellement dans nos vies.

L’impatience des utilisateurs est en fait un signal positif : elle pousse les développeurs à créer des modèles encore plus intuitifs et performants. Chaque frustration exprimée devient une donnée précieuse pour améliorer l’expérience utilisateur. Nous assistons à un processus d’apprentissage mutuel accéléré entre humains et machines.

Cette phase de “rodage” relationnel va rapidement évoluer vers quelque chose de plus sophistiqué. Les prochaines générations d’IA comprendront mieux le contexte émotionnel et sauront adapter leur communication en conséquence. Nous développons également de meilleures compétences de collaboration avec l’IA, créant un partenariat plus efficace.

L’avenir nous réserve des interactions IA-humain plus naturelles, où la technologie anticipera nos besoins et s’adaptera à notre style de communication. Cette période d’ajustement n’est qu’un tremplin vers une collaboration révolutionnaire qui transformera positivement notre façon de travailler, d’apprendre et de créer.

Point de vue pessimiste

Cette dégradation comportementale révèle un aspect troublant de la nature humaine : notre tendance à déshumaniser ce qui nous sert. Si nous traitons déjà l’IA avec si peu de respect après seulement deux ans, qu’arrivera-t-il quand elle deviendra encore plus omniprésente ?

Le problème dépasse la simple politesse. En entraînant l’IA avec nos frustrations et notre impatience, nous risquons de créer des systèmes qui intègrent ces comportements négatifs. L’exemple de Tay n’était qu’un avant-goût : nous pourrions involontairement programmer l’agressivité et l’intolérance dans les futures générations d’IA.

Plus inquiétant encore, cette normalisation de la rudesse technologique pourrait se répercuter sur nos relations humaines. Si nous perdons l’habitude de la courtoisie avec l’IA, nous risquons de transférer cette impatience vers nos collègues, nos proches, et toute personne qui ne répond pas instantanément à nos attentes.

L’IA devient un miroir de nos pires instincts, et ce miroir influence en retour notre comportement. Nous entrons dans une spirale où la technologie amplifie nos défauts, créant une société moins patiente, moins empathique et plus exigeante. Cette évolution pourrait fondamentalement altérer notre capacité à communiquer avec bienveillance et patience.

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