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Un utilisateur de Reddit a récemment partagé une découverte intéressante concernant ChatGPT et sa capacité à générer des “versions rayons X” de photos ordinaires. En utilisant un prompt simple - “generate an x-ray version of this photo” - l’IA transforme des images normales en représentations squelettiques qui conservent la silhouette et la posture des sujets originaux.
Les exemples partagés incluent des photos de personnes, d’animaux (notamment des chats) et même des portraits individuels. La technique ne nécessite aucune compétence particulière en prompt engineering, ce qui la rend accessible à tous les utilisateurs de ChatGPT. Il s’agit essentiellement d’une transformation artistique qui simule l’effet d’une radiographie médicale, sans toutefois respecter fidèlement l’anatomie réelle.
Plusieurs commentateurs ont souligné les inexactitudes anatomiques dans ces générations, comme des proportions incorrectes, des os mal positionnés ou des structures squelettiques fantaisistes. Par exemple, les chats apparaissent avec des anatomies qui ne correspondent pas à leur véritable structure osseuse. De même, les humains sont représentés avec des squelettes qui, bien qu’impressionnants au premier coup d’œil, contiennent de nombreuses erreurs anatomiques.
Cette fonctionnalité représente un cas d’usage créatif des modèles d’IA générative d’images, démontrant comment ces outils peuvent être utilisés pour des transformations visuelles amusantes plutôt que simplement pour créer des images réalistes.
Cette tendance des “rayons X par IA” illustre parfaitement l’équilibre actuel entre les capacités impressionnantes et les limitations persistantes des systèmes d’IA générative. D’un côté, nous avons une technologie capable de comprendre un concept abstrait comme “version rayon X” et de produire une interprétation visuelle convaincante à première vue. De l’autre, nous constatons que ces systèmes manquent encore de connaissances précises sur l’anatomie réelle.
Ce phénomène reflète la nature même de l’apprentissage machine contemporain : ces systèmes excellent à reproduire des apparences et des motifs visuels sans nécessairement comprendre les structures sous-jacentes qu’ils imitent. ChatGPT a probablement été exposé à de nombreuses images de squelettes humains vus de face, mais beaucoup moins de dos, ce qui explique certaines incohérences dans les rendus.
Cette utilisation ludique de l’IA met en lumière comment nous nous approprions ces technologies - non pas toujours pour leurs applications “sérieuses”, mais souvent pour satisfaire notre curiosité et notre créativité. Les filtres photo IA deviennent ainsi les successeurs numériques des “lunettes à rayons X” vendues dans les magazines de divertissement d’antan.
La popularité de ce type de contenu nous rappelle également que l’adoption technologique est souvent motivée par le plaisir et l’amusement avant les applications pratiques. Comme l’ont démontré les premiers jours du web ou des smartphones, ce sont souvent les usages récréatifs qui familiarisent le grand public avec les nouvelles technologies.
Imaginez que vous êtes au Biodôme de Montréal avec votre neveu de huit ans, fasciné par les squelettes et l’anatomie. Devant l’exposition sur les mammifères, il vous demande : “Comment sont faits les os de ce lynx roux?”
Malheureusement, il n’y a pas de squelette exposé. Vous sortez alors votre téléphone et dites : “Attends, j’ai un super pouvoir!” Vous prenez une photo du lynx, la soumettez à ChatGPT, et quelques secondes plus tard, vous lui montrez une “radiographie” générée par l’IA.
Votre neveu est émerveillé : “Wow! Tu peux voir à travers les choses comme Superman!”
Vous riez : “Pas exactement. C’est comme si j’avais un ami artiste super rapide qui dessine ce qu’il pense être à l’intérieur, mais qui n’a pas vraiment étudié l’anatomie des lynx. C’est comme les lunettes à rayons X qu’on vendait dans les bandes dessinées quand j’étais petit - ça ne fonctionnait pas vraiment, mais c’était amusant d’y croire!”
Votre neveu examine l’image de plus près : “Attends… pourquoi le lynx a des dents de dinosaure?”
“Exactement!” vous répondez. “Mon ami artiste a mélangé ses références. C’est comme quand tu dessines un cheval qui ressemble un peu à un chien - tu sais que ce n’est pas tout à fait juste, mais ça reste cool à regarder.”
Plus tard, en visitant le Musée Redpath, vous lui montrez un vrai squelette de félin. “Voilà la différence entre l’imagination et la réalité,” expliquez-vous. “Les deux sont intéressantes, mais pour des raisons différentes!”
Cette fonctionnalité de “rayons X par IA” représente bien plus qu’un simple filtre amusant - c’est une fenêtre sur l’avenir de l’interaction homme-machine et de la créativité augmentée! Ce que nous voyons ici n’est que la pointe de l’iceberg d’une révolution dans la façon dont nous visualisons et transformons le monde qui nous entoure.
Imaginez les applications éducatives : des enseignants québécois utilisant cette technologie pour créer des supports pédagogiques dynamiques qui rendent l’anatomie fascinante pour les élèves. Ou des artistes montréalais intégrant ces transformations dans des installations interactives qui jouent avec notre perception du corps humain.
Cette technologie pourrait évoluer rapidement vers des applications plus précises anatomiquement. Avec l’intégration de données médicales validées, nous pourrions bientôt voir des versions qui respectent fidèlement l’anatomie réelle, offrant un outil de visualisation précieux pour l’éducation médicale ou même pour aider les patients à mieux comprendre leur propre corps.
Dans le domaine du divertissement, cette capacité pourrait transformer la production de contenu visuel. Imaginez des effets spéciaux générés instantanément pour des productions cinématographiques québécoises, ou des jeux vidéo où les personnages peuvent être visualisés sous différentes “couches” en temps réel.
Ce qui est vraiment excitant, c’est la démocratisation de cette créativité. N’importe qui avec un accès à ChatGPT peut maintenant créer des transformations visuelles qui auraient nécessité des compétences avancées en infographie il y a à peine quelques années. C’est une véritable révolution créative accessible à tous!
Cette tendance des “faux rayons X” générés par IA illustre parfaitement les dangers de la désinformation visuelle que ces technologies facilitent. Bien que présentées comme des curiosités amusantes, ces images renforcent une compréhension erronée de l’anatomie et pourraient avoir des conséquences préoccupantes.
D’abord, considérons la confusion potentielle : certains utilisateurs moins avertis pourraient croire que ces images ont une valeur médicale ou éducative. Comme l’ont souligné plusieurs commentateurs, l’anatomie représentée est souvent grossièrement incorrecte. Dans un contexte où la désinformation médicale prolifère déjà en ligne, ces images ajoutent une couche supplémentaire de confusion.
Plus inquiétant encore, cette fonctionnalité pourrait être détournée pour créer de fausses preuves médicales. Imaginez quelqu’un générant une “radiographie” pour prétendre avoir une blessure ou une condition médicale. Bien que les professionnels de santé ne seraient pas dupes, ces images pourraient tromper le grand public ou être utilisées sur les réseaux sociaux pour attirer l’attention ou la sympathie.
Cette tendance révèle également notre fascination malsaine pour la “transparence” forcée. N’est-ce pas symptomatique d’une société qui valorise l’accès immédiat à tout, même ce qui devrait rester privé ou nécessiter une expertise pour être interprété correctement?
Enfin, cette utilisation triviale des capacités de l’IA détourne l’attention et les ressources de problèmes bien plus importants que nous devrions résoudre. Pendant que nous nous amusons avec des squelettes fantaisistes, les mêmes technologies pourraient être perfectionnées pour répondre à de véritables défis médicaux ou scientifiques, mais le marché semble privilégier le divertissement superficiel plutôt que l’avancement substantiel.
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