L IA génère maintenant des vidéos d humains-nourriture qui se dévorent eux-mêmes avec un réalisme troublant! 🍗🍜 Reddit est divisé: chef-d œuvre technique ou cauchemar visuel? La frontière entre réel et artificiel s amincit chaque jour... #IAcréative #UncanyValley

Article en référence: https://v.redd.it/i92qk5xnl5te1

Récapitulatif factuel

Une vidéo virale intitulée “You Are What You Eat 2” circule actuellement sur Reddit, suscitant des réactions très variées. Cette création générée par intelligence artificielle met en scène des humains dont le corps est entièrement composé de différents aliments (poulet frit, pad thaï, saumon, gaufres, Oreo, etc.) qui se dévorent littéralement eux-mêmes. La qualité visuelle est remarquablement réaliste, au point où plusieurs utilisateurs la comparent à des effets spéciaux pratiques (practical effects) qu’on pourrait voir au cinéma.

La vidéo est accompagnée d’une bande sonore qui amplifie l’aspect dérangeant de l’expérience, avec des bruits de mastication et de déglutition particulièrement explicites. L’ensemble crée une expérience audiovisuelle qui oscille entre fascination et répulsion, comme en témoignent les nombreux commentaires des internautes.

Cette création s’inscrit dans une tendance croissante de contenus générés par IA qui explorent les limites du photoréalisme et de l’uncanny valley (vallée dérangeante) - ce phénomène où une représentation presque parfaite d’un être humain provoque un sentiment de malaise. La technologie utilisée n’est pas spécifiée dans le post original, mais il s’agit vraisemblablement d’un modèle de génération d’images et de vidéos avancé, possiblement combiné à des outils de synthèse audio.

Point de vue neutre

Cette vidéo illustre parfaitement où nous en sommes dans notre relation avec l’IA générative. Nous voici à ce point charnière où la technologie devient suffisamment avancée pour créer des contenus visuels qui brouillent la frontière entre le réel et l’artificiel, tout en restant dans cet espace inconfortable où notre cerveau perçoit que “quelque chose cloche”.

Ce type de contenu n’est ni bon ni mauvais en soi - c’est un outil d’expression comme un autre. Il révèle notre fascination collective pour l’étrange et le dérangeant, cette curiosité qui nous pousse à regarder même quand nous savons que l’expérience sera inconfortable. Comme l’expriment plusieurs commentateurs: “Je ne peux pas m’empêcher de regarder” ou “C’est dérangeant mais fascinant”.

La métaphore “on est ce que l’on mange” prise au pied de la lettre devient ici une réflexion sur notre rapport à la consommation et à notre propre corps. L’IA ne fait que matérialiser visuellement des concepts que nous avions jusqu’ici seulement imaginés. Elle ne crée pas de nouvelles idées, mais donne forme à nos pensées existantes d’une manière inédite.

La démocratisation de ces outils signifie que nous devrons collectivement apprendre à naviguer dans un monde où l’image n’est plus une preuve de réalité. Ce n’est ni une catastrophe ni une bénédiction - simplement une nouvelle réalité à laquelle nous devrons nous adapter, comme nous l’avons fait avec chaque avancée technologique précédente.

Exemple

Imaginez que vous êtes au Biodôme de Montréal avec votre neveu de 8 ans. Vous passez devant une exposition sur l’alimentation et la chaîne alimentaire. Votre neveu vous demande: “C’est vrai qu’on est ce qu’on mange, tonton?”

Vous réfléchissez un instant et lui répondez: “Ben, pas exactement comme dans la vidéo que j’ai vue hier! Imagine si c’était vrai… Les habitants de Victoriaville seraient tous des tartes au sucre qui se mangent elles-mêmes, et moi qui adore la poutine, je serais un bonhomme en fromage squeaky avec des frites qui dépassent!”

Votre neveu éclate de rire en imaginant la scène.

“Tu sais,” continuez-vous, “c’est un peu comme si tu jouais avec de la pâte à modeler. Avant, pour faire un bonhomme en nourriture qui bouge, il fallait une équipe de 50 personnes pendant des mois. Maintenant, c’est comme si tu pouvais demander à un génie magique de le faire en quelques minutes.”

“Je peux essayer?” demande-t-il, les yeux brillants.

“Euh, peut-être quand tu seras plus grand… La dernière fois que j’ai vu un homme-gaufre se manger lui-même, j’ai sauté mon déjeuner!”

Votre neveu vous regarde avec un mélange de confusion et d’amusement. “Les adultes sont vraiment bizarres,” conclut-il avant de courir vers l’exposition des pingouins.

Et vous vous dites que finalement, c’est peut-être mieux qu’il découvre les vidéos d’hommes-sushis cannibales quand il aura quelques années de plus.

Point de vue optimiste

Quelle démonstration époustouflante du potentiel créatif de l’IA! Cette vidéo “You Are What You Eat” représente exactement pourquoi nous vivons une époque fascinante d’innovation technologique. Ce qui aurait nécessité des mois de travail par une équipe d’artistes 3D, d’animateurs et de spécialistes des effets spéciaux est maintenant accessible à un créateur individuel équipé des bons outils.

Cette démocratisation de la création visuelle ouvre des possibilités infinies pour les artistes, cinéastes et conteurs de tous horizons. Imaginez les applications dans le cinéma québécois, où nos créateurs pourraient réaliser des effets visuels de calibre hollywoodien avec une fraction du budget! Nos légendes comme le Bonhomme Sept-Heures ou la Chasse-galerie pourraient prendre vie d’une façon jamais vue auparavant.

Au-delà du divertissement, ces technologies offrent des applications pédagogiques révolutionnaires. Des visualisations médicales aux simulations historiques, nous pourrons bientôt créer des expériences d’apprentissage immersives qui rendront l’éducation plus engageante et accessible.

Certes, le contenu est dérangeant, mais c’est précisément ce qui en fait une œuvre d’art efficace! L’art a toujours eu pour fonction de provoquer, de questionner et parfois de déranger. Cette vidéo s’inscrit dans une longue tradition d’œuvres surréalistes qui jouent avec nos perceptions et nos attentes.

Nous sommes aux premières loges d’une révolution créative où l’imagination devient le seul véritable facteur limitant. Les outils se perfectionnent chaque jour, et bientôt, la seule limite sera notre capacité à imaginer ce que nous voulons créer. N’est-ce pas merveilleux?

Point de vue pessimiste

Cette vidéo “You Are What You Eat” illustre parfaitement la direction inquiétante que prend notre société numérique. Sous couvert d’innovation technologique, nous assistons à une course effrénée vers le sensationnalisme et le dérangeant, sans réflexion sur les implications plus larges.

D’abord, considérons l’utilisation des ressources. Comme le souligne un commentateur: “Nous avons augmenté la température de la Terre pour ça.” Ces modèles d’IA consomment une quantité phénoménale d’énergie et d’eau, tout ça pour générer… des humanoïdes en poulet frit qui se dévorent eux-mêmes? Est-ce vraiment là notre priorité face à l’urgence climatique?

Plus préoccupant encore est l’effet de ces technologies sur notre perception de la réalité. Chaque jour, la frontière entre le vrai et le faux s’estompe davantage. Comment préparer nos enfants à un monde où n’importe quelle image ou vidéo peut être fabriquée de toutes pièces avec un réalisme confondant?

Cette vidéo n’est qu’un exemple inoffensif, mais la même technologie peut être utilisée pour créer de fausses preuves, manipuler l’opinion publique ou harceler des individus. Pendant que nous nous émerveillons devant ces curiosités numériques, les garde-fous légaux et éthiques peinent à suivre le rythme.

Et que dire de l’impact sur les artistes et techniciens? Comme le mentionne un commentaire: “Les entreprises ont investi des milliards dans cette technologie au lieu de vous payer un salaire décent.” Combien d’emplois dans les effets spéciaux, l’animation et les arts visuels seront menacés par ces outils qui peuvent produire en minutes ce qui prenait autrefois des semaines?

Cette fascination pour le macabre numérique révèle surtout notre vide collectif - nous sommes devenus des consommateurs passifs de contenu toujours plus choquant, toujours plus étrange, dans une quête sans fin de stimulation. Comme la société dystopique de “Fahrenheit 451”, nous nous dirigeons vers un monde où la profondeur cède la place au spectacle.

Redirection en cours...

Si vous n'êtes pas redirigé automatiquement, 👉 cliquez ici 👈